Après un petit stop dans la sublime petite ville colorée de Valparaiso on s’est mis en route en direction de l’objectif ultime de notre trip en Amérique du Sud : La Patagonie !
Car ce n’est plus un scoop pour personne, nous allons bien finir par rentrer. Et même si on vous réserve encore quelques surprises en Europe avant notre retour en Suisse, notre passion pour le trekking et les grands espaces ne pouvait tout naturellement pas nous conduire ailleurs qu’ici…
C’est donc après un petit bus de nuit de 14 heures que nous avons atterri de bon matin dans la magnifique petite ville de Pucon, qui soyons honnêtes nous aura réservé bien des surprises !
Pucon : petit paradis chilien
Pucon nous n’en connaissions pas grand chose, on l’avoue nous avions simplement vu une photo de cette petite ville nichée au bord d’un lac avec le volcan Villarrica en toile de fond.
Quand nous sommes arrivés à Pucon on a tout de suite eu un petit sourire qui s’est dessiné sur nos lèvres, on se sentait presque comme en Suisse ! La petite ville de 22’000 habitants est toute mignonne. Très propre, et la rue principale nous a honnêtement plus fait penser à Gstaadt ou Zermatt qu’à l’Amérique du sud !
Bon après c’est vrai que le volcan rajoute une touche, parce que bon, c’est pas demain la veille que notre cervin national se mettra à cracher de la lave !
Informations Utiles
- Transport : Pucon est très bien desservi par les plus grandes compagnies de bus, notamment Tur Bus, Jac entre autres.
- Logement : Nous avons logé à l’excellent « Donde German ». Une super auberge qui proposait des chambres doubles avec salle de bain commune pour 15’000 pesos avec vue sur le volcan.
Voir les disponibilités
Par contre attention, entre notre départ en trek et le retour la « saison » a changé, et les prix aussi. En haute saison touristique les chambres passent à 23’000-25’000 pesos… Ouch !
Bref au retour du trek on a préféré aller ailleurs ! Une hospedaje sans nom sur la rue Adela Jorquera. C’est une maison blanche et brune sur 2 étages (la seule de la rue). Les chambres doubles sont à 16’000 pesos en haute saison.
Le volcan Villarrica
Le volcan Villarica est connu pour être l’un des volcans chiliens les plus actif du pays! Avec plus de 65 éruptions en un demi siècle ! Et c’est d’ailleurs pour ses beaux yeux, ou devrais-je plutôt dire son beau cratère que bon nombre de voyageurs passent dans le coin !
Car oui, on peut facilement atteindre son sommet en moins de quelques heures et jeter un œil au cœur du volcan actif !
Pourquoi nous ne sommes pas montés sur le volcan Villarica
Mais pour le coup nous ne sommes pas montés… 2 raisons à cela : la première c’est le prix : 40’000 pesos chiliens (55€) par personne ! Alors certes ce n’est pas énorme si on considère que c’est pour grimper au sommet d’un volcan actif avec un guide. Mais pour nos budgets de backpackers cela reste limite…
D’autant que nous avions déjà eu l’occasion de grimper sur d’autres volcans notamment en Indonésie, le Cotopaxi en Équateur, ou encore le Parinacota en Bolivie.
La seconde raison c’est la foule ! Cette activité est très appréciée (on comprend pourquoi). Mais du coup ce sont près de 250 personnes qui gravissent les pentes du volcan chaque matin en cette saison !
Alors honnêtement, marcher 4 heures en file indienne cela ne nous tentait pas trop.
Mais si vous souhaitez le faire sachez que vous n’avez pas besoin de réserver quoi que ce soit des mois en avance. Il y a de nombreuses agences qui proposent le tour au centre ville ! Notre conseil serait de venir à Pucon et de réserver en fin de journée pour le lendemain en ayant bien pris le soin de consulter la météo au dernier moment! Car par temps clair on a une vue incroyable depuis le sommet !
La traverse de Villarica, essayé mais pas pu….
Si nous sommes venus à Pucon (à la base) c’était pour faire un trek de 5 jours qui s’annonçait spectaculaire: la traverse de Villarica !
5 jours de trek, 84km, un chemin qui conduit entre les volcans Villarrica et Quetrupillan avec une vue plongeante sur le volcan Lanin ! Le programme s’annonçait sportif, mais sublime ! C’est donc avec une patate d’enfer qu’on est parti chercher des informations détaillées au CONAF (l’organisation des parcs nationaux chiliens). Arrivés au bureau nous avons été accueilli par un ranger. Nous lui avons expliqué notre plan et il s’est contenté de rire…
Vous êtes drôles… Mais ce n’est pas possible ! A l’heure actuelle il reste encore plus d’un mètre de neige sur le sentier… enfin… le sentier est plutôt inexistant, et vous serez incapables d’avancer dans une telle masse de neige ! »
Grosse déception pour nous ! Cette traversée est en réalité impossible avant la mi-décembre (voir même mi-janvier certaines années), donc autant dire qu’il est impossible pour nous d’attendre jusqu’à là… Mais on avait quand même envie de bouger un peu nos gambettes, on s’est donc mis en recherche d’une alternative !
Notre lot de consolation, le parc de Huerquehue !
Impossible donc pour nous de faire la traverse de Villarica, il nous a donc fallu chercher une alternative qui se trouve plus bas en altitude, et c’est comme ça que nous sommes tombés sur la réserve de Huerquehue.
Le parc de Huerquehue ce sont 125 kilomètres carré, des dizaines de petits lacs et lagunes, des sentiers de randonnée bien balisés, des superbes cascades mais il est surtout connu pour être le domicile des Araucarias.
Les araucarias sont des arbres millénaires qui sont parfois aussi appelés désespoir des singes… 🙂 D’ailleurs ces arbres nous ont bien fait marrer, en fait pour l’explication scientifique on vous invite à aller lire wikipédia, mais si vous voulez notre avis sur la question on dirait un peu qu’un sapin s’est accouplé avec un palmier et qu’un cactus est venu y mettre son grain de sel ! 😉
Trek au parc de Huerquehue
Le parc peut se visiter en 1 journée depuis Pucon. Il est possible de prendre le bus le matin, faire une boucle dans le parc puis revenir à l’entrée du parc pour prendre le dernier bus du soir qui vous emmènera à Pucon.
Mais comme nous voulions absolument faire un trek sur plusieurs jours histoire de nous mettre en jambe pour la suite de notre périple en Patagonie on a décidé d’opter pour la traversée du parc.
Informations Utiles
- Transports depuis Pucon : Prenez le bus de la compagnie Carburgua depuis le terminus qui se trouve sur l’avenue Urugay à Pucon. Le trajet coûte 2000 pesos par personne et dure 1 heure (4000 pesos pour l’aller-retour). Le bus part tous les jours à 8h30 et vous emmène directement à l’entrée du parc. Le dernier bus repart à 17h10 depuis l’entrée du parc.
- Parc : Entrée de 7000 pesos par personne à payer au bureau CONAF à l’entrée. Si vous souhaitez camper dans le parc il faudra vous acquitter de 10’000 pesos supplémentaire par tente.
- Visite : Les sentiers sont extrêmement bien balisés pour les tours à la journée, on vous conseille simplement de suivre le sentier jaune (8,8km) sur la carte ci-dessous pour avoir un excellent aperçu du parc. Comptez 6 heures de marche pour monter aux lacs et faire la boucle puis redescendre.
- Camping : Le seul et unique endroit où il est permis de camper dans le parc est au « Domo ». Comptez 5h30-6h30 de marche depuis l’entrée du parc.
Carte du parc de Huerquehue
Thermes de Rio Blanco, le bonheur à l’état pur !
Après avoir passé la nuit dans le parc nous avions grosso modo 2 options… Soit nous revenions sur nos pas en direction du lac Tinquilco ou alors nous continuions en direction des bains thermaux de San Sebastian…
Hmmm rude choix… Un lac à 12 degrés ou des eaux thermales ? On vous laisse deviner quelle option nous avons prise !;)
Alors pour le coup le sentier était sacrément moins bien balisé et surtout moins entretenu… on traverse des rivières, on piétine dans la boue, on descend dans le lit d’une rivière… Bref c’est couvert de boue que nous sommes arrivés aux eaux thermales après seulement 3h de marche !
Quand arriver au paradis te fait changer tes plans
A ce moment là nous pensions simplement profiter des bains pour revenir sur nos pas et passer une deuxième nuit dans le parc. Mais ça c’était avant d’avoir vu le cadre de rêve dans lequel se trouvait les eaux thermales !
2 bassins naturels, l’un à 38 degrés l’autre à 49, une vue sur la vallée et le top du top la possibilité de camper à 2m des bains !
Sur le trek nous avons rencontré un couple de suisse-allemands, un israélien et un allemand avec qui le contact est immédiatement bien passé, et c’est donc sans peine que nous avons décidé de rester passer la journée dans ce petit coin de paradis : relaxation, discussions passionnantes, apéro dans les bains et une chouette soirée passée sous le ciel étoilé…
Informations Utiles
- Randonnée : On vous conseille vivement de suivre le chemin bleu supérieur, qui selon les gardes est le mieux entretenu… Aux vues de l’état de ce dernier, on ose imaginer que l’autre ne doit pas être très praticable…
- Eaux thermales : A San Sebastian il y a 2 options, mais on vous conseille d’aller aux « Eco-thermales ». Ces dernières sont en effet dans des bassins naturels (et non dans une piscine en béton comme les seconds). Comptez 7500 pesos par personne pour l’accès au bain et la nuit de camping sur le site. Le camping est équipé de WC, eau courante et grill.
Un retour à Pucon plus « pentu » que prévu…
Le lendemain il a toutefois fallu repartir. Tandis que le couple suisse-allemand a opté pour un retour au lac Tinquilco en revenant sur nos pas, nous avons préféré opter pour une petite marche en direction de Reigolil pour reprendre un bus pour Pucon.
La donne était claire, d’après notre carte 20-25km nous séparaient de Regolil, et d’après notre carte (non topographique cela va s’en dire) le chemin devait suivre une rivière, donc peu de dénivelé… tranquille le chat comme on dit chez nous !
Mouais… Alors la rivière on l’a suivie, mais de loin ! Tantôt nous la surplombions de quelques centaines de mètres, tantôt nous la longions… Autant dire que les 20km furent sportifs, ça grimpait sec, mais la route était tellement belle qu’on en oubliait (presque) le mal de cuisses !
Informations Utiles
Pour rejoindre Reigolil depuis les eaux thermales il faut suivre la route sur 4km puis prendre à droite au croisement. Ca grimpe sec, et pas de trafic à l’horizon donc ne comptez pas trop sur le stop !
L’arrêt de bus se trouve à Flor del Valle (environ 20km après le coisement). Arrêtez vous au petit abribus qui se trouve juste après un pont. Le bus passe tous les jours à 13h. Mais attention il n’y a pas d’autre bus, donc partez à temps des thermes. Nous sommes partis à 7h et sommes arrivés à 11h15, mais avons marché d’un bon pas.
Le bus coûte 3000 pesos par personne et le trajet dure environ 2h30
Carte de la randonnée:
Note : vous pouvez télécharger notre carte en vous créant un compte gratuit sur AllTrails. Vous pourrez ensuite consulter la carte en ligne dans l’app ou la télécharger dans le format de votre choix pour l’utiliser sur votre smartphone ou smartwatch.
br>Note: J’ai tracé la randonnée jusqu’à Reigolil mais l’arrêt de bus était un peu avant (par contre impossible de trouver le spot sur la carte topo… mais vous ne pourrez pas rater l’arrêt de bus, c’est une petite cabane avec un horaire accroché après un pont).
PS: l’horaire date de 2014 et je n’ai pas réussi à trouver de mise à jour. Assurez-vous qu’il passe toujours et de l’horaire en demandant aux gérants des thermes avant de vous mettre en marche. 😉
Voilà, vous savez tout sur notre première escapade en Patagonie. Ce fut une magnifique mise en bouche, d’autant que le beau temps était au rendez-vous tout au long du trek !
On vous donne rendez-vous dans quelques jours aux environs de Puerto Varas, on a en ligne de mire un nouveau trek qui combine également randonnée et eaux thermales !
Ben quoi, on ne va pas se laisser aller non ? 🙂
Epingle cet article sur Pinterest
Ah ça donne envie, on s’y croirait presque tellement c’est bien raconté !!
Au fait, je me posais la question il est possible de monter sans guide au volcan en trichant un peu ou c’est carrément interdit?
Beau post encore une fois!
Pour répondre à Camille, on était à Villarica il y a 2 ans. L’ascension sans guide était aussi interdite, mais "en trichant un peu" c’est possible… Il suffit de partir le matin très tôt, avant le lever du jour, pour éviter les gardes du parc. Nous avons fait ça, et nous n’avons eu aucun problème. Pour aller au pied du volcan, nous avions loué une petite Fiat. Comme il restait de la neige, nous avons eu la chance de faire l’ascension en ski de rando. Nous avions loué le matériel dans un magasin de sport dans le centre. On s’était régalés!!
C’est toujours avec un immense plaisir qu’on suit vos aventures! On a l’impression d’attendre le prochain chapitre d’un bon livre 😉
Vos photos sont magnifiques!
Salut Camille et Sophie!
Merci pour les messages! Alors apparemment ça a un peu changé… on a rencontré un couple de suisse allemand (ceux avec qui on a fait la rando), et ils sont montes sans guide.
Pour ça il leur a suffit de passer au bureau du CONAF pour obtenir un permis de trek (gratuit), mais par contre ils ont du montrer pattes blanches –> bien expliquer qu’ils avaient l’habitude de la montagne et surtout qu’ils étaient au minimum équipés de crampons, pic à glace et une corde. Au final ils ne les ont même pas utilisés, mais c’était obligatoire de les avoir dans le sac.
Pour le transport si vous n’êtes pas motorisé il est possible de monter avec une agence s’il leur reste des siège de libre dans les minibus, cela revient à 7000 par personne (au lieu des 40’000) et à mon avis moins cher que la location d’un véhicule.
Hello Justine!
Comment ça va? les préparatifs avancent bien de votre côté?
merci beaucoup pour le message! 🙂
A bientôt et salutations de Puerto Varas!
Ok, bon à savoir… Je note tous ces précieux conseils. A force, mon carnet commence à bien se remplir. C’est vraiment super, on se sent un peu plus préparé… 😀
Ciao!
Ca m’étonne que vous n’ayiez rien dit à propos des sports aquatiques! Vous avez voulu éviter les groupes de touristes? 😉 Il y a une compagnie qui vaut le détour (kayak pucón). On a réussi à avoir un tour en ducky à 2 avec un parcours spécial. Bonne suite!
Salut Robin!
hmmm… les sports aquatiques c’est pas franchement ma tasse de thé je l’avoue! 😉
Et niveau budget ça a tendance à nous faire un peu mal aussi, malheureusement… Du coup c’est vrai qu’on n’a pas du tout testé, mais en même temps il faisait quand même bien frais dans le coin, perso j’étais que moyennement motive à aller me tremper, hormis pour les bains thermaux bien évidemment! 😉
Haaaaaa le début de la Patagonie !!! Ca commence plutôt bien 😉 On sent déjà qu’on va se régaler avec les prochains articles 🙂
Pour le volcan vous avez bien fait car effectivement se suivre à la queuleuleu pendant un trek c’est tout sauf FUN.
C’est aussi pour cette raison qu’au Népal nous avons abandonné l’idée des Annapurnas préférant le calme et l’authenticité de la région du Langtang.
Profitez bien 🙂
Plus on voit des photos sur la Patagonie plus on se dit qu’il faut qu’on s’y rende pour notre prochain trip !!! je garde bien au chaud cet article et l’utiliserait pour convaincre Aude lors de notre session choix de la prochaine destination !
Ah la Patagonie ca y est ! vous allez vous éclater et en prendre plein les yeux !
Je ne connais pas la partie ou vous êtes allés, mais ça donne envie d’y retourner ! A quand le passage du côté argentin?
Bonne route !
Belle rando, et c’est sympa d’avoir dormi dans le parc ! A quelques pas (ou presque) du parc Huerquehue se trouve un autre super endroits pour les amateurs de rando : le santuari El Cani. Il s’agit d’une réserve naturelle gérée par une ONG chilienne. On peut y faire une rando d’une journée, et qui permet d’accéder à un point de vue à 360° sur 4 volcans de la région. Superbe… Vous aurez quelques photos ici sur ce point de vue fantastique, qui reste l’un de mes meilleurs souvenirs sud-américains :http://smilingaroundtheworld.com/2012/02/02/j80-et-81-region-des-lacs-2-thermes-geometricas-pucon-et-villarica-1-et-2-fevrier-2012/
Par contre, ça grimpe !!!
Bonne poursuite de votre découverte patagonienne 🙂
salut Adrien!
Ouais alors on confirme, la Patagonie on se REGALE! Bon ça coute cher qu’on se le dise, on est en train de tuer notre fin de budget, mais qu’est ce qu’on kiffe! 🙂
Votre trek népalais avait vraiment l’air magnifique, rien à envier aux photos que j’ai pu voir de l’annapurna! 😉
Bises à vous 2!
Salut Nico!
Ohhh que oui, va falloir convaincre Aude, parce que y a pas à dire la Patagonie ça envoie du lourd au niveau des paysages! et ça change du reste de l’Amérique du sud qu’on a connu plutôt en mode "sec" pour les paysages, ici tout est vert! certains rigolent en disant que c’est un peu la petite suisses du continent, eh ben en bons ptits suisses on confirme que ça nous donne un chouette feeling de "home sweet home" mais en 10000 fois plus immense et moins peuplé!
salut Xavier!
On y est! On est à Bariloche, on a passé la frontière hier! Mais en fait on fait un peu des aller-retours entre les 2 pays, on a déjà 8 tampons chiliens et 6 argentins dans nos passeports avec nos zig-zag… notre passeport rouge à croix blanche sera bientôt plein de "Chili" et "Argentina" 😉
salut Aurélie!
Oui on avait vu! Malheureusement cette année il reste énormément de neige, et la majorité des treks étaient fermés dans le coin il y a 2 semaines…
Apparemment pour ces treks il faut impérativement attendre janvier si on ne veut pas se retrouver dans la neige jusqu’au cou! 😉 Mais c’est effectivement une chouette alternative, merci pour le lien!
salutations de Bariloche
Je n’ai jamais su l’existence de cette endroit jusqu’à aujourd’hui. En tout cas, il est tellement magnifique. Cette partie du monde me plait bien et je compte bien aller là-bas lors de mes prochains voyages, rien que pour admirer le somptueux volcan Villarica.
Salut. Je retombe sur cet article. Dans le parc de Huerquehue, le chemin “à éviter” est vite boueux ou difficilement praticable car on suit en partie la rivière. Par contre, la laguna Pehuen vaut le détour et, d’après le ranger croisé en chemin en 2015, elle est encore plus belle en hiver. Autre lac très sympa du site : la laguna esmeralda.
Je suis tombée sur votre blog en cherchant des articles sur la Patagonie, et merci pour cet article qui me fait réellement voyager. Je dois y aller cette année et je dois avouer que j’ai qu’une hâte c’est d’être là-bas et vivre cette expérience !