Depuis que nous étions arrivés à Quito, le volcan Cotopaxi me fascinait. Je ne saurais pas exactement vous dire pourquoi. Peut-être son cône enneigé quasi parfait (c’est vraiment le prototype du volcan comme on peut se l’imaginer ;-)) ou encore le fait que ce soit un des volcans actifs le plus haut du monde (5897m). En tout cas, à partir du moment où je l’ai vu, j’en suis tombé amoureux et je me suis dit:
” La vue doit être incroyable depuis le sommet de ce mastodonte… il faut que je tente l’ascension “
Et comme on allait rester 2 mois à Quito pour apprendre l’espagnol et que le volcan se situe à 60kms au sud de la capitale, l’occasion était juste trop belle ;-).
Quelques infos sur le volcan Cotopaxi
Le Cotopaxi, en plus d’être un volcan aux formes parfaites (il m’a séduit on peut le dire ;-)), est la 2ème plus haute montagne d’Equateur. Son sommet est constamment enneigé au-dessus de 5000m. En fait, c’est même un glacier au-dessus de cette altitude. Même si le volcan est actif, sa dernière éruption date de plus de 100 ans. du coup, pour le moment, pas trop d’inquiétudes de ce côté là.
Mise à jour: Depuis la rédaction de cet article les choses ont un peu changé. Le Cotopaxi est entré en éruption en août 2015! Le parc est resté fermé quelques mois suite à cet évènement, mais depuis décembre 2015 il est à nouveau ouvert!
Les avantages du Cotopaxi
L’avantage du Cotopaxi, c’est qu’il ne représente pas de difficulté majeure techniquement parlant. Il vous “suffira” de marcher encordé sur le glacier avec crampons et piolet jusqu’au sommet. (Il y’a éventuellement une ou deux crevasses à traverser avec une échelle d’aluminium), mais pas de parties techniques au programme.
Par contre, l’altitude représente évidemment un challenge important pour beaucoup de monde. De plus la météo est extrêmement changeante proche du volcan, ce qui rend l’ascension incertaine (mais bon, c’est la montagne comme on dit).
Le Cotopaxi est une ascension populaire en Equateur. en haute saison (juin-août), une centaine de personnes tente de le gravir tous les week-end. En général, les gens dorment au refuge qui se situe à 4800m (mais attention, depuis janvier 2014, le refuge est fermé pour rénovation) et gravissent les 1100m restants pendant la nuit en 6-7 heures si tout se passe bien.
Mais bien que l’ascension ne soit pas technique, il ne vaut mieux pas la sous-estimer! En effet les pentes sont très raides et il y a peu d’endroit pour se reposer à l’abri du vent. Du coup, entre l’altitude, la météo et la difficulté, nos guides nous disaient que le taux de réussite si situe entre 30% et 40%.
Départ de Quito et 1er jour dans le parc national
Comme nous nous trouvions à Quito, j’avais réservé l’ascension avec une des nombreuses agences de voyage qui proposent ce service. Mais sachez que vous pourrez en faire de même depuis Banos ou encore Latacunga (la ville la plus proche du Cotopaxi).
Essai de Matériel et départ
Rendez-vous à 9:00 à l’agence pour essayer le matériel (chaussures de haute montagne, crampons, piolet, habits imperméables, casque…) et rencontrer nos deux guides ainsi que mes deux compères d’expédition, un danois de 20 ans et un belge de 23 ans. Le courant passe tout de suite bien ce qui est toujours mieux pour se pousser les uns les autres dans les moments difficiles.
Une fois le matériel vérifié et chargé, nous nous rendons en 4×4 jusqu’au parc national du Cotopaxi. Comme le refuge est fermé pour rénovation, nous nous arrêtons à l’entrée du parc dans un petit hôtel où nous passerons la nuit. (Enfin… la nuit c’est un bien grand mot. ;-)) Après avoir déposé nos affaires et mangé une morse, nos guides nous donnent quelques explications sur comment utiliser notre matériel ainsi que quelques consignes de sécurité.
Première journée sur les flancs du Cotopaxi
Dans l’après-midi, nous nous rendons à la laguna de Limpiopungo (3800m) qui se situe juste au pied du volcan. La vue sur le Cotopaxi est censée y être superbe car le volcan se reflète dans l’eau. C’est aussi l’occasion pour nous d’avoir une première impression de ce qui nous attend ;-). Mais malheureusement, le temps est plutôt couvert et impossible pour nous d’apercevoir le sommet du Cotopaxi. On fait le tour du lac et on en profite pour faire quelques photos. Comme nous sommes en juin, il y a des fleurs de toutes les couleurs qui sortent de partout! On ne peut qu’imaginer la vue incroyable qu’on aurait si le volcan était dégagé. Je vous avoue aussi que je m’inquiète un peu pour la météo, mais comme elle change très rapidement dans le coin, je m’efforce de rester positif.
On retourne ensuite à l’hôtel pour diner et nous coucher (il est 18:00). Il faut dire que le réveil est prévu à 21:00 donc il vaut mieux se reposer. Mais je peine à trouver le sommeil… j’espère au fond de moi que tout se passera bien car en montagne, tout peut arriver!
Ascension nocturne du Cotopaxi
21:30 : Je me réveille en sursaut! Je m’étais finalement endormi et personne n’avait pensé à mettre de réveil. Les guides nous pressent car nous avons déjà ½ heure de retard sur le planning. On avale un sandwich en vitesse et on s’équipe consciencieusement. J’ai un peu de peine à comprendre ce que les guides me racontent en espagnol car je suis encore à moitié endormi. Il est 22:30 lorsqu’on embarque dans le 4×4 en direction du Cotopaxi.
Après une heure de route dans la nuit et le brouillard, nous arrivons enfin au parking situé à 4500m d’altitude. Comme je le disais plus haut, le refuge est en rénovation, ce qui nous a obligé à commencer notre ascension depuis le parking. (Ce n’est pas l’idéal car l’ascension est déjà assez difficile comme ça). Le vent souffle déjà très fort et il doit être environ 23:30 quand nous nous mettons en route.
Un départ tout en douceur
On commence sur un rythme plutôt lent et régulier. Je me dis que si on continue comme ça, je n’aurais aucun problème à atteindre le sommet (quelle naïveté). Un groupe de deux personnes avec deux guides nous dépasse avant le refuge. On se salue en espérant que la météo s’améliore car le vent souffle déjà assez violemment. Après une petite heure de marche, nous arrivons au refuge ou nous faisons notre première pause. Nous sommes plutôt confiants car personne n’a de problèmes avec l’altitude et le temps est en train de se découvrir un peu.
Nous nous remettons en route en direction du glacier qui se situe à 5000m d’altitude. Il nous faudra à peine ½ heure pour l’atteindre.
On sort les crampons et les cordes
Nous nous arrêtons à l’abri du vent pour fixer nos crampons et nous encorder. C’est là que le fun commence j’ai envie de dire ;-). je suis encordé avec mon amis danois et nous ouvrons la marche. La pente est vraiment raide et l’altitude commence à se faire sentir. je fais moins le malin! J’essaie de bien respirer et de marcher de manière régulière mais j’ai l’impression de ne pas avoir assez d’énergie dans les jambes. C’est un feeling inconnu pour moi, on dirait que mes jambes peinent à me porter! le manque d’oxygène quoi! Après deux bonnes heures de montée, nous pouvons faire une pause à l’abri du vent.
Je m’efforce de manger et de boire un peu mais l’appétit me manque à cette altitude. (J’imagine que nous devions être à 5300-5400). J’ai un petit mal de tête mais rien d’insurmontable. Je prend des nouvelles de mes compagnons d’expédition. Mon ami belge a l’air d’être en plein forme tandis que le jeune danois de 20 ans, bien qu’étant le plus fit d’entre nous, semble souffrir un peu plus que nous de l’altitude. Néanmoins, cette pause nous fait du bien et nous repartons confiants. D’autant plus que le temps semble toujours plus ou moins découvert.
Quand la météo fait des siennes
Mais c’était mal connaître la météo dans le coin! A peine ½ heure plus tard, le vent commence à souffler violemment et il se met à neiger abondamment. Nous continuons tout de même mais je puise dans mes réserves pour garder mon équilibre face aux bourrasques violentes qui nous déstabilisent. Sentant bien que l’effort devient difficile, nos guides nous avertissent que nous devons garder des forces pour redescendre et que si l’effort devient trop intense, il vaut mieux rebrousser chemin. Dans ma tête je me rappelle des paroles de Fabienne (qui était un peu inquiète avant que je parte) qui me disait:
“ Fait attention à toi Ben, surtout à la descente… la majorité des accidents se passent à la descente à cause de la fatigue! ”
Premier abandon dans notre groupe
Nous faisons à nouveau une pause à l’abri du vent.(à environ 5600m)
Mieux vaut ne pas rester trop longtemps immobile par ce froid de canard. A nouveau, je me force à manger et à boire un peu mais ce n’est pas évident. Par contre, mauvaise nouvelle du côté de notre ami danois. Ses maux de tête se sont intensifiés et il décide de redescendre avec un guide. (Il a probablement pris une sage décision). Toutefois, le guide qui redescend nous avertit que si la météo ne s’améliore pas, il faudra prendre une décision pour notre sécurité. Avec mon compagnon belge, nous nous engageons à respecter la décision du guide qui nous accompagne.
Nous continuons donc à monter. Chaque pas devient difficile avec l’altitude et la météo capricieuse. Je me demande moi-même s’il ne serait pas plus sage de redescendre. Pour le moment, je me contente de suivre le guide et je me concentre à chaque pas.
La décision de faire demi-tour
Mais comme on pouvait le redouter, à un certain point, le guide décida de rebrousser chemin pour notre sécurité. nous nous trouvions à 5700m d’altitude, à moins de 200m de dénivelé du but!
Je fut évidemment déçu mais soulagé à la fois de cette décision. Avec le recul cette décision qui était probablement la bonne. L’effort nécessaire pour atteindre le sommet avec cette météo aurait été énorme et nous n’aurions probablement rien vu du tout depuis la cime. (Et je ne sais pas pour vous mais moi c’est pour la vue que je tente ce genre de chose). De plus, en redescendant, je me suis rendu compte que les guides ne nous avaient pas menti et qu’il vaut mieux avoir un peu d’énergie en réserve pour la descente, surtout avec ce vent. Encore une fois, je me suis rappelé des bonnes paroles de Fabienne et je redoublais d’attention afin d’éviter un accident stupide.
Retour au parc et fin de l’aventure
Une fois redescendu au parc (il nous a fallu quand même 2 bonnes heures pour redescendre), nous nous trouvons à nouveau en-dessous de la tempête. Le le Cotopaxi est toujours invisible, caché par d’épais nuages. On en profite pour faire quelques photos souvenirs avec les guides. (Je n’avais pas beaucoup sorti l’appareil photo jusque là) Puis nous quittons le parc national. Ce fut pour nous 3 une magnifique expérience et il en ressort qu’en haute montagne, il ne suffit pas d’avoir une bonne condition physique pour atteindre le sommet. Il faut aussi avoir un peu de chance avec la météo. Nous repartons tous les 3 avec un grand respect pour le volcan Cotopaxi (et la haute montagne en général) qui ne se sera pas laissé dompter cette fois (un jour peut-être ;-))…
Nous nous dirigeâmes ensuite vers la ville de Quito, oû le soleil brillait comme pour nous narguer…
Infos utiles
- Si c’était à refaire, j’irais directement à la ville de Latacunga où il est possible de réaliser l’ascension en 1 jour seulement. L’avantage, c’est que vous pourrez décider en fonction de la météo jusqu’au dernier moment (il est possible d’organiser la sortie l’après-midi pour la nuit même). Et comme il n’y a que les guides à payer, cela vous reviendra à environ 150$ par personne.
- N’oubliez pas d’avoir de la nourriture très riche en énergie avec vous. Vous n’aurez probablement pas très envie de manger pendant l’ascension donc il vaut mieux que ce que vous allez ingurgiter vous donne la pêche 😉
- N’oubliez pas de contrôler le matériel qu’on vous donne… Vous aurez d’autres chats à fouetter que vos chaussures trop petites ou votre veste pas imperméable pendant la montée.
- C’est probablement une bonne idée de faire quelques treks un peu moins hauts et moins difficiles avant de vous attaquer au Cotopaxi pour vous acclimater…Après 2 mois passé à Quito (2800m) et quelques ballades entre 4000m et 5000m, je me sentais pas trop mal.
Et pour finir, je voulais juste vous montrer pourquoi j’avais envie d’atteindre le sommet du Cotopaxi (photo de parofess)…
Ah la la quelle dommage, j’attendais cet article avec impatience, le Cotopaxi me tente depuis longtemps.. En tout cas bonne idee de partir de Latacunga et de partir que si la météo est bonne…
Les guides qui oublient de mettre leur réveil, ça fait pas très pro et ça ne met pas vraiment en confiance non?
Salut Amélie,
Oui j’étais un peu déçu mais le facteur chance a clairement une influence pour réussir l’ascension. La météo est extrêmement changeante dans le coin! On a rencontré des gens qui étaient partis par un temps horrible et pendant l’ascension, tout s’est découvert comme par magie ;-)… Mais j’ai aussi discuté avec des gens qui ont eu exactement la même expérience que moi… La montagne quoi!
Sinon les guides qu’on avait était très compétents… Ils étaient debout à l’heure! Il n’y avait que notre chambre qui avait oublié de mettre le réveil… Mais c’est vrai qu’ils auraient pu s’inquiéter un peu plus tôt 😉 (mais bon, on était vraiment large niveau temps)
Tu(vous) as bien fait de t’arrêter. Même si c’est à quelques centaines de mètres, ça peut faire une grande différence et comme tu le dis les conditions météos sont très changeantes.
Il y a encore pleins de haut sommet en Amérique latine ne t’inquiète pas!
Eh oui ! La montagne, çà vous gagne, mais…En altitude on perd souvent…200 m de dénivelé, cela peut paraitre peu, mais c’est énorme à cette hauteur…L’acclimatation, le repos, la nourriture, l’hydratation,et le matos, sont là des atouts pour favoriser la réussite…Après, bien sûr, il y a la météo ! Très bonne initiative d’avoir fait demi-tour…La sécurité avant tout…Cela m’est arrivé aussi en Bolivie sur le Parinacota, et le Sajama (6100 & 6300m) Je serai certainement en Equateur en septembre prochain, mais je ne sais pas encore si je tente l’ascension (Je n’ai plus 20 ans !)
Salut Didier,
C’est clair que la montagne ça nous gagne ;-)… Mais tu as bien raison, la sécurité passe avant tout le reste! Et je ne retiens que du positif de cette expérience qui me servira la prochaine fois que j’esseyerais de monter à des altitudes similaires (j’aurais l’embarras du choix dans le reste de l’amérique du sud).
Et oui comme tu dis, 200m de dénivelé avec ce temps ça aurait été un enfer… avec le recul, la décision était évidente…
Salut Benoit,
Bon, avec le titre, je m’attendais un peu à la chute, à moins que …
C’est sur que ça a un côté un peu rageant de devoir renoncer si près du sommet (si près, mais si loin), mais d’un autre côté, même si tu avais réussi à atteindre le sommet, tu n’aurais sans doute pas vu grand-chose.
Je ne sais pas quelle est ta motivation principale quand tu vises un sommet, mais moi, c’est plus la vue que la perf en elle même, et du coup, un sommet sans vue, je suis un peu vert également.
Enfin, chapeau tout de même en tout cas. Je ne suis jamais pour ma part monté aussi haut (max autour de 5300 m si j’ai bonne mémoire). Des autres idées de sommets en Amérique du Sud pour la suite ?
Salut Laurent,
Effectivement, le titre annonçait déjà la couleur… Mais oui je suis comme toi. Je grimpe plutôt pour la vue et non pour la performance (même si généralement une fois en haut tu es heureux de ta performance et récompensé par la vue).
Pour la suite du voyage, je verrais bien au Pérou ou en Bolivie… il y’a l’embarras du choix ;-)… je le ferais au feeling et en fonction de la météo ;-)… Mais il y’a de forte chance que je retent l’expérience si les conditions sont réunies 😉
Super intéressant ! C’est quelque chose qui m’a toujours fasciné la haute montagne ! J’avoue que ce serait un véritable défi pour moi que d’essayer ce genre d’ascension, même si au final je voudrais plus le faire aussi pour la vue que la performance, mais quand même c’est classe !
Argh me démange pas ! Le Népal, le Ladakh, j’ai de sacré envie de montagnes ! ça viendra. Ça va ça va, Bangkok est calme (ça fait un moment quand même).
C’est clair… rien que l’altitude en sois est déjà un sacré défi pour nous pauvres européens ;-)… Mais ce sont de belles expériences.
Si ça te démange, un petit vol pour le Népal ou le Sichuan en Chine et tu pourras tenter l’expérience ;-)… et sinon comment ça va à Bangkok? ça c’est calmé un peu?
C’est bien dommage mais bravo pour ce bel effort. C’est quelque chose que je ne pourrais pas faire malheureusement. Qui sait, l’occasion de revenir et de retenter l’expérience!
J’ai lu avec intérêt l’article qui se recoupe parfaitement avec l’expérience d’amis rencontrés à Banos . "Elle" avait renoncé bien plus bas : + ou – 5000 e "lui" à moins de 200m du sommet. Moi, ce qui m’avait dissuadé de tenter l’aventure … (qui me tentait beaucoup !) c’est l’âge : 65 balais, mais aussi le comportement de plusieurs guides qui, une soirée de fête de la vierge, à Banos, avaient picolés du rhum chauffé (j’ai oublié le nom) grave ! Je ne trouvais pas ça très rassurant … Mais je comprends que l’on puisse avoir des regrets, si près du but et le Cotopaxi est vraiment magnifique, même vu d’en bas
Marcel (j’étais allé rejoindre ma fille Marie-Sabine dont "l’année" sabbatique autour du monde avait duré 3 ans : Asie, Australie, New-Zélande, Inde, Cachemire, Thaïlande, Indonésie,Bali, Amérique du Sud, Chili, Patagonie, Colombie, Equateur etc …)
Bonjour Marcel,
j’imagine bien que de voir les guides picoler la veille de l’ascension ça ne doit pas être très rassurant. Il ne vaut mieux pas rigoler avec la montagne de toute façon… Pour le Cotopaxi c’est vrai que la météo y est capricieuse et ça complique un peu les choses… mais j’ai rententé l’aventure sur le Parinacota (6300m) en Bolivie et j’ai atteint le sommet cette fois.
ahah ahhh ces jeunes qui font des années sabatiques à rallonge 🙂
Une question …as tu pris un comprimé de Diamox avant la montée ?
Je reviens du Népal où j’ai fait un trek autour des annapurna jusqu’à 5416 mètres d’altitude, et j’en ai pris à partir de 4000 mètres. Bravo à toi
Salut Michel,
Non que se soit sur le Cotopaxi ou le Parinacota, je n’ai pris aucun médicament… Mais comme on restait longtemps dans la région, on était plutôt bien acclimaté à l’altitude
Salut Benoît,
Merci pour le retour d’expérience sur l’ascension du Cotopaxi.
je vise également l’ascension au mois d’août… Tu dis qu’ils prêtent tout le matos pour monter, de la doudoune aux chaussures en passant par les gants ?
Merci 🙂
Lénaïc
Salut Lénaïc… yep tout le matériel nous avait été fournit par l’agence
Merci pour ta réponse. Tant mieux, ca permet de voyager plus léger!
Bonjour Benoît!
Je suis actuellement à Quito et j’ai réalisé plusieurs ascensions pour être sûre de réussir celle du Cotopaxi! J’ai fais le Pasochoa, le Corazon et Illinizas!
J’espère vraiment avoir une bonne météo pour réussir cette ascension.. J’ai réservé mon ascension avec une agence locale (Gulliver Expeditions) je ne sais pas si tu connais… ils sont assez renommés ici d’après ce que j’ai compris.. bref j’espère que tout se passera bien en tous cas!
A bientôt pour de nouveaux partages d’expériences
Hello Ursula,
J’espère que la météo sera de ton côté pour l’ascension et que tu arriveras au sommet. La vue doit être incroyable depuis là-haut 🙂
Juste un petit coucou où je viens de redescendre du cotopaxi !
J’ai juste fait la rando jusqu’à 5000m avec un début dans le vent et la grêle mais après c t cool.
Coucou! 🙂 Merci pour ton message et d’avoir pensé à nous après la montée! Il est vraiment canon ce Cotopaxi! C’est marrant car on est actuellement à Tenerife et on est au pied du Teide et plusieurs fois on s’est rappelé Quito et le Cotopaxi depuis qu’on est là… Un feeling assez similaire quand tu vis avec un gros volcan au-dessus de ta tête comme ça 😉 Belle suite de voyage!
En souvenir de mon épouse décédée depuis , je vous conte rapidement notre tentative d’ascension du Cotopaxi en février 2015 . Notre guide nous a surestimé (surtout moi ). Partis en dernière ou avant dernière cordée il décide de monter tout droit là où tous les groupes montaient en lacets . Vers 5400 m une femme est complètement dans les “vaps” et alors que j’étais dans le “rouge ” depuis pas mal de temps , la panique me prend avec la crainte de metrouver à l’hosto à 10 km de chez moi . Alors je demande au guide de redescendre . Dommage car je pense que s’il était allé moins vite je serais possiblement monté , mais ma petite Christine y serait certainement arrivée de toutes les manières . Elle avait une forme du tonerre …depuis elle a fait un cancer . Je suis venu sur ce site pour sa mémoire . Nous avions à l’époque 67 et66 ans .
Merci .
à 10.000 km de chez moi et non 10
Je ne souviens plus qui a dit qu’il n’avait plus 20 ans pour ce genre de projet ? j’ai moi-même 71 ans et je patiente pour partir enfin pour le Kilimandjaro que j’ai dû reporter pour cause de covid !!! courage , n’écoutez pas les pessimistes et mauvais prècheurs . Vivez vos rêves . Patrice .
Hello à ceux qui sont encore là !!!
Ma copine et moi voulons tenter le Cotopaxi fin Novembre. Nous aurons déjà fait Porto Rico et le Mexique avant l’Equateur, ce qui veut dire que nous aurons quand-même un sac de voyage chacun avec un certain poids.
Pouvons-nous le laisser à l’hôtel d’où partent les guides?
Jonathan et Ashley