Pour Benoit, les Andes c’était un peu comme un vieux rêve! Venir frôler au plus près l’une des chaînes de montagnes les plus impressionnantes au monde!
Et ça tombe bien, les Andes sont quasiment présentes dans toute l’Amérique du Sud! 😉
C’est donc sans grande argumentation de sa part qu’il a réussi à me convaincre de venir faire un tour à Huaraz après notre visite du nord du Pérou dans les environs de Chiclayo et de Trujillo. Au menu de ce séjour, un trek de 4 jours ainsi que la visite de différentes lagunes. On vous parlera d’ailleurs de ces dernières dans notre prochain article! Maintenant place au trek de Santa Cruz!
Trek de Santa-Cruz: Passer par une agence ou se la jouer solo?
A Huaraz il y a de nombreuses agences qui proposent de faire le trek en tour organisé, mais il est aussi possible de le faire par soi-même. Mais pour cette dernière option, on tentera a plusieurs reprises de vous mettre des bâtons dans les roues.
Voici un petit topo des pour et des contres pour les 2 options.
La légalité
Hmmm… Premier point non négligeable, officiellement il est interdit de camper dans le parc sans guide!
Bon après ça veut dire quoi? En fait, ça veut dire qu’on peut vous refuser de vous vendre le billet d’entrée au parc si vous n’êtes pas accompagné d’un guide officiel.
Nous avons essayé d’acheter notre billet à Huaraz, mais la vente nous a été catégoriquement refusée!
Après, nous avons croisé deux françaises qui ont pu acheter ce même billet, dans le même bureau, plus tôt dans la journée. Bref ça dépend du mec au guichet et de votre sourire! Mais officiellement c’est NIET!
Après il est possible d’acheter son billet à l’entrée du parc. Soit du côté de Vaqueria, soit vers Cachapampa. Selon nous, c’est plus facile à Cachapampa, car le contrôle est bien plus officiel du côté de Vaqueria. Là bas ils ont attendu de voir le certificat de notre guide avant de nous vendre notre billet.
Mise à jour 2019
Au moment de la rédaction de cet article (2014) nous n’avions absolument aucune expérience des treks en autonomie et il nous a paru totalement pertinent et safe de le faire avec une agence. On ne regrette pas ce choix car c’était clairement la solution la plus “rassurante” et “facile” à l’époque. Maintenant, en 2019, c’est sans la moindre hésitation que nous ferions ce trek en solo. L’itinéraire est facile, les distances raisonnables et notre matos est largement plus adapté que celui des agences. Bref, si vous n’avez aucune expérience de la randonnée et que vous voulez faire un premier trek alors une agence est une bonne idée. Mais si vous voyagez avec votre matériel et que vous avez un peu l’habitude des treks, c’est sans hésiter qu’on vous dirait de le faire en solo.
Pour ce qui est de la question de la légalité, nous ne sommes pas retournés sur place récemment, mais nous avons eu plusieurs retours de voyageurs nous confirmant qu’ils n’avaient eu aucun souci à acheter leur tiket à Vaqueria en arrivant avec un collectivo.
La liberté
Alors là c’est sans aucun doute le trek en solo qui l’emporte! Avec une agence vous serez dans un groupe allant de 8 à 14 personnes. Le rythme est donné par le guide et les pauses sont fixes. Mais après, si comme nous vous avez la chance de tomber dans un groupe sympa, alors les soirées et les journées de marche passeront super vite!
Et le trek est certes populaire, mais rien à voir avec les treks qui mènent au Machu Pichu!
Nous avons croisé grosso-modo une dizaine de personnes par jour, et ce en haute saison!
Les transports
Pour rejoindre les départs de treks il existe des colelctivos (voitures partagées). C’est facile, et il y en a assez. Par contre il vous faudra compter environ 50-60 soles par trajet, par personne ainsi que quelques changements. Avec l’agence, c’est facile, on vous assiste de A à Z. On vient vous cueillir à votre hôtel, on vous emmène au départ sans changement, et bien évidemment c’est plus rapide.
Le matériel
Pas de miracle, si vous partez seul, il faut tout prévoir: Tente, matelas de sol, duvet, matériel pour cuisiner et la nourriture. Si vous n’avez pas le matos, tout peut se louer à Huaraz. Mais si vous devez faire ça, le trek vous reviendra définitivement plus cher qu’en passant par une agence, avec lesquelles tout est compris. Et bien évidemment c’est des mules qui s’occuperont de tout transporter à votre place…
La nourriture
Si on part en solo on n’a pas le choix, il faut prévoir sa nourriture pour les 4 jours de trek. Et bien évidemment la porter sur son dos! Généralement les trekkeurs indépendants se nourriront principalement de nouilles instantanées, de soupes, de pain et de barres de céréales. Avec un tour, vous ne portez rien et vous mangez comme des rois! Pancakes le matin, sandwich, fruits et biscuits le midi et le soir soupe en entrée, suivi d’un plat principal. Nous avons eu lors de notre trek des escalopes panées avec patates et riz le premier soir, du boeuf sauté aux légumes le second soir et des spaghettis au thon le 3ème. Bref, c’est la version luxe de la bouffe de camping, et le tout est transporté par des mules!
Le guide
Soyons honnête, le guide ne sert pas à grand chose… Le sentier est bien balisé, il est presque impossible de se tromper. Mais c’est tout de même sympa d’avoir quelqu’un avec soi pour vous renseigner sur les différentes plantes, ou encore nommer les impressionnants sommets alentours.
Le prix
Ça c’est probablement l’argument qui aura fini de nous convaincre de prendre un tour organisé. 80€ pour 4 jours et 3 nuits, incluant tout le matos, les transports et les repas c’est quasi imbattable! Nous avons fait nos calculs, et en le faisant par nous même nous aurions peut-être économisé 20€, tout au plus.
Bref, au final on est passé par une agence, mais il est possible de le faire par soi-même.
Pour ceux qui voudraient faire le trek de Santa Cruz en solo, voici la carte de la rando
Il existe également des cartes topographiques de la région vendues 80 soles à Huaraz. Selon nous ces cartes topographiques sont indispensables si vous souhaitez vous aventurer seul hors des sentiers balisés.
Pour le trek de Santa Cruz, cette carte n’est pas indispensable, il y aura assez de gens sur le chemin.
La casa de los guias donne gratuitement un petit livret, dans lequel il y a une carte dépliable (celle ci-dessus) qui suffit amplement.
Jour 1: Huaraz-Vaqueria-Paria
6h du matin, le minibus nous récupère devant notre hôtel et nous faisons connaissance avec nos compagnons pour les jours à venir. Une joyeuse troupe composée d’un norvégien, d’une australienne, une suisse-allemande, une slovaque, une russe et son mari péruvien, un père et sa fille allemands, un couple de brésilien, un couple finlandais ainsi que vous deux ptits suisses.
Après 4 heures et demi de route nous arrivons à Vaqueria, situé à 3600m aux environs de 13h et commençons le trek. Une première journée bien tranquille, où nous commençons par traverser des petits villages et grimpons tranquillement jusqu’à 3850m où se trouve notre premier campement de ce trip.
Arrivée au campement
A notre arrivée, les muletiers qui nous ont devancés pendant la marche avaient déjà monté toutes les tentes et nous attendaient avec un bon thé chaud et des biscuits. La classe!
Là où c’était moins classe c’est quand on a découvert le matos… 5 tentes pour 14 personnes, autant dire qu’il a fallu se serrer un peu! Mais le pompom auront été les sacs de couchages!
Passons le fait qu’ils sentaient tous la mule, et qu’ils n’ont probablement jamais connu une lessive, 2 des sacs de couchages étaient des petits duvets ayant une température de confort de 17 degrés! Sachant que la nuit, la température descend facilement sous les 0 degré, je vous explique que c’est carrément limite. Et bien évidemment, au moment de l’attribution des sacs de couchage, Benoit a hérité de celui qui puait le plus, et moi d’une de ces merveilles thermiques à 17 degrés.
Heureusement que j’avais de bons habits, et que nous avons perdu à la courte paille pour l’attribution des tentes et que nous dormions tout collés serrés dans une petite tente avec notre ami norvégien!
Jour 2: Paria-Col de Punta Union-Taullipampa
Cette journée était celle qui s’annonçait être la plus physique: 1000m de dénivelé positif, suivi de 550m de dénivelé négatif. Au moment du réveil, j’entends la pluie qui tombe sur notre tente, autant vous le dire tout de suite, ça ne m’a pas motivée à sortir de mon duvet…
Mais par chance la pluie a cessé au moment où nous avons entamé la marche, mais c’était sans compter la suite du périple…
Honnêtement je m’attendais à une rude montée, mais au final, la pente est tout de même assez douce, du moins il y a une bonne alternance entre les montées et des bouts plats. C’est donc sans trop de soucis que nous sommes arrivé à 4300m d’altitude aux environs de 10h.
Arrivée au col de Punta Union
C’est là que ça a commencé à se gâter un peu. La pluie a repris ses droits, et à mesure qu’on montait la pluie s’est gentiment mais surement transformée en neige. C’est donc dans la brume et sous les flocons que nous sommes arrivés au col de Punta Union, situé à 4750m juste après midi. La descente de l’autre côté nous l’avons faite assez rapidement, nous étions congelés, et pas franchement d’humeur à nous arrêter casser la croûte sous la neige…
Le point positif? Avec le froid la montée nous a paru bien moins rude! Nous avons croisé d’autres voyageurs qui nous ont dit avoir bien sué pendant la montée, et pas mal soufferts du soleil. A ce nievau là, c’est clair: on ne pouvait pas se plaindre!
Fin de journée et nuit sous tente
Arrivée au camping aux environs de 15h, je me suis cette fois-ci empressée d’aller choisir en premier mon sac de couchage pour la nuit et ainsi éviter de me retrouver avec le même que la veille!
Mais voilà, triste constat, les muletiers n’avaient pas franchement protégé le matériel pendant la rando (pluie et neige au menu donc), du coup tous les sacs de couchages sentaient toujours autant la mule, mais en bonus ils étaient tous bien humides… Pas idéal pour dormir à 4200m…
La nuit qui s’en est suivie aura probablement été l’une des plus froide de ma vie!
Mon sac de couchage humide, la température extérieure qui passait allègrement sous les 0, autant vous dire que ça a caillé!
Même la proximité de Benoit et de notre ami norvégien n’auront pas réussi à me tenir au chaud. 😉
Jour 3: Longue mais belle ballade dans les Andes
C’est totalement frigorifiée que je me suis réveillée ce matin là! Mes pieds et mes mains étaient quasi irrécupérables, malgré le bon café chaud et le petit dej de champion… Bref dans ces cas là, y pas 36 solutions, il faut se remettre à marcher! Et joie-bonheur, le soleil a même décidé de s’inviter à la fête! Avant de quitter le camping on a même pu admirer la montagne de Paramount! Hein? Oui, oui, celle qui apparaît au début des films… Et bien elle se trouve dans le parc national de Huascaran, et on a campé à son pied… Promis c’est bien celle là!
C’est donc sous un ciel resplendissant qu’on a pu profiter des paysages incroyables de cette troisième journée de marche! Juste après le camping, nous avons fait un petit détour pour aller admirer d’un peu plus près l’Alpamayo, l’un des sommets les plus impressionnants de la cordillère blanche.
Au menu de cette troisième journée? 7 heures de marche tranquille, sans grand changement de dénivellation (ça fait du bien aux jambes), et le passage de 2 magnifiques lagunes!
Jour 4: la fin du trek de Santa Cruz
Dernier matin, on a été gatés! On a reçus des crêpes pour le petit-dej! Alors je sais c’est très superficiel, mais croyez-moi que après 3 jours de randos, pas de douche, des nuits frigorifiques, ces crèpes c’étaient un peu le Saint-Graal pour moi!
Après j’ai réussi à me tirer le portrait avec une de nos mules avant qu’elle se fasse charger avec tout le matériel. Bref la journée commence bien! Oui je sais, je suis une fille un peu futile parfois, mettez moi une crêpe et un âne, et je suis aux anges!
La marche du jour ne durera que 2h30 (tout de même 1000m de dénivelé négatif) mais à nouveau sous un soleil de plomb, et la bonne ambiance du groupe. Nous atteindrons Cachapampa sur les coups des 11h, et le temps de faire une dernière photo de notre groupe, nous voilà repartis dans notre minibus en direction de Huaraz.
Une route vertigineuse, à flanc de montagne avec un chauffeur qui se croyait dans une partie de Mario Kart, rien de tel pour finir le trek avec un peu d’adrénaline! Mais au final, nous sommes arrivés à bon port aux environs de 15h! Bon, vengeance tout de même, mister pilote de formule 1 a quand-même réussi à ramasser un PV pour excès de vitesse distribué gracieusement par la police péruvienne… Mouahaha
Soroche: gare au mal des montagnes
On nous avait prévenu, le mal des montagnes est probablement l’ennemi le plus redoutable de ce trek. Pour notre part, pas de souci, car nous avions déjà passé pas mal de temps en altitude en Equateur, notamment à la lagune de Quilotoa ou encore au Cotopaxi, mais ce ne fut pas le cas de tout le monde dans notre groupe… Loin de là!
Le mal d’altitude c’est vraiment quelque chose qu’il ne faut pas négliger! La forme la moins grave se traduit généralement par de simples maux de tête. Ceux-ci passent sans problème si on redescend et qu’on s’hydrate suffisamment. Dans notre groupe 3-4 personnes se sont plaintes de mal de tête au moment de passer le col de Punta Union, mais cela restait raisonnable!
Par contre dans notre groupe nous avions aussi un brésilien, qui selon nous a vraiment frôlé les limites.
A plusieurs moments du treks notre guide semblait même s’inquiéter très sérieusement pour sa survie!
Petit topo sur les aventures de notre brésilien, ou devrais-je plutôt dire: “Les leçons à retenir!”
- 1er jour: Au moment de monter dans le minibus, le brésilien était équipé avec tout le matos dernier cri mais avait déjà une petite mine; sa copine nous a confié qu’il avait eu de la fièvre pendant la nuit. Mais ayant payé leur trek, ils ont insisté (Contre les recommandations de la guide) pour monter dans le bus. 1ère erreur!
- Arrivé au point de départ du trek, monsieur le brésilien a joué au superhéros et a prétendu que ça allait mieux. Tout le monde voyait bien que non, mais monsieur était têtu!
- Première nuit affreuse pour eux, il n’a pas fermé l’oeil à cause du mal de crâne. La guide lui a vivement recommandé de rebrousser chemin car le second jour impliquait le passage du col le plus haut du trek. Mais une fois de plus, monsieur était têtu. Impossible de lui faire entendre raison!
- Début de la marche. Et à peine 1 heure après le début, nous avions déjà perdu le couple de vue; ils traînaient trop. La guide a décidé de rester avec eux tandis le reste du groupe est parti avec le cuisiner en guise de guide.
- Pour le brésilien, cette journée aura probablement été la pire de sa vie: Vomissements, étourdissement, mal de crâne hallucinant! Sa copine nous racontera par la suite que au sommet du col, son compagnon ne parvenait même plus à additionner 7+3 tellement il était dans les choux! Dans ces cas là, il y a vraiment urgence! Notre guide est revenue au camp au pas de course pour récupérer une bouteille d’oxygène de secours et un cheval. Elle est ensuite repartie récupérer les deux tourtereaux sur le chemin.
- Et c’est comme ça que le brésilien aura fini son trek: A dos de mule avec de l’oxygène.
Ne sous-estimez pas le danger!
Ce genre de situation est gravissime! Pour lui tout s’est bien terminé, mais il aurait vraiment pu y rester!
Quand le corps commence à montrer des signes tels que les vomissements ou des étourdissements majeurs, il ne s’en faut pas beaucoup plus pour être victime d’une embolie pulmonaire ou cérébrale!!!
Bref, ne faites pas les têtes de mules! Si vous ne vous sentez pas en pleine forme avant de partir, NE PRENEZ AUCUN RISQUE.
Déjà il est important de savoir que le mal des montagnes touche environ 50% des personnes au-delà de 4000m. La déclaration des symptômes n’a rien à voir avec votre condition physique; ça peut toucher tout le monde!
Mesure à prendre pour prévenir/soigner le mal des montagnes:
Tout d’abord le plus important est de s’acclimater! Par exemple pour le trek de Santa Cruz, restez quelques jours à Huaraz et faites quelques excursions pour voir comment vous vous sentez dès le 2ème ou 3ème jour.
- Hydratez-vous un maximum!
- Il existe des médicaments vendus en pharmacie pour aider à prévenir l’apparition des symptômes.
- La Coca! En Amérique du sud la feuille de Coca est considérée pour avoir des vertus pour réduire le mal d’altitude. Elle se consomme en tisane, le Maté de coca, ou alors on mâche directement la feuille.
- Si les symptômes deviennent trop fort, l’unique solution est de redescendre en altitude! Et ce le plus rapidement possible! Evitez au maximum de dormir en altitude si vous avez des symptômes qui dépassent le simple petit mal de tête!
Nos conseils pour réussir son trek de Santa Cruz
Prenez des habits chauds, voir très chaud! A 4700m il peut sérieusement cailler, et les soirées/matinées sont vraiment fraîches!
Il n’est pas rare que le thermomètre affiche -10, alors habillez vous en conséquence!- Les agences sont biens et les prix très (trop?) compétitif une fois sur place. Ne vous embêtez pas à réserver quelconque trek en avance. Et pensez à garder un petit quelque chose pour les pourboires!
- Le matériel fourni par les agences est aléatoire. On vous conseillerait d’avoir un petit sac de couchage avec vous en complément de ceux fournis pour gagner quelques degrés et éviter les mauvaises odeurs!
La nourriture et les snacks fournis par les agences durant le trek étaient amplement suffisants et franchement bons. Donc ne vous charger pas outre mesure avec des snacks.
Quelques fruits secs sont une bonne idée si vous aimez grignoter en marchant, mais rien de plus.- Pensez à prendre des pastilles de Micropur (pour purifier l’eau) ou à avoir une gourde Lifestraw!
Il y a des sources partout, et avec les pastilles ou la gourde filtrante l’eau peut se boire sans problème.
Vidéo de notre trek de Santa Cruz
Pour continuer à vous mettre l’eau à la bouche, voici notre trek, cette fois ci en vidéo. (Et n’oubliez pas de suivre notre chaine youtube si ce n’est pas encore fait 😉 ) :
Informations utiles
Les agences qui proposent le trek sont nombreuses au centre de Huaraz. Nous sommes passés par l’agence Andean Sky. On ne saurait vraiment vous dire si on recommande ou pas. La guide et la nourriture étaient top, tandis que le matériel (tente et sac de couchage) était vraiment un peu limite. Mais quoiqu’il en soit sachez simplement que payer plus ne veut pas dire avoir mieux! Dans notre groupe nous avions des personnes qui avaient payé plus du double de nous! Et qui comme vous le devinez, bénéficiait des même repas et du même service!
Prix: entre 280 et 340 soles (nous avions payé 300). Ce qui correspond grosso modo à 80€ par personne. Ne payez pas plus, et gardez des économies pour donner des pourboires au guides, muletiers et cuistots qui font un boulot top et sont payés une misère par les agences! Des personnes ont payé jusqu’à 700 soles, et se sont retrouvées dans notre groupe avec le même service!
Dans le prix du trek est inclus:
- Les transports depuis et jusqu’à Huaraz le premier et le dernier jour
- Le matériel pour la nuit (tente, sac de couchage et matelas de sol)
- Tous les repas (4 déjeuners, 3 dîners et 3 petit-déjeuner ainsi que des snacks)
- Les mules pour transporter le matériel et vos affaires pour la nuit
- Un guide
Non inclus dans le prix:
- l’entrée au parc de Huascaran (65 soles par personne à payer à l’entrée du parc le premier jour)
- D’éventuels boissons ou snack achetés en route
- Les pourboires pour le guide et les muletiers et cuistots (pas obligatoire, ni franchement attendu, mais vu le boulot qu’ils font et ce qu’ils gagnent c’est bienvenu)
Informations utiles
- Difficulté du trek: Moyenne
Il n’est pas indispensable d’être un randonneur chevronné pour faire ce trek, mais une bonne condition physique générale est tout de même meilleure. Il est surtout important d’être bien acclimaté à l’altitude avant de partir! - Distance: 54,4km de trek sur 4 jours
- Dénivelé positif total: 2460m
- Dénivelé négatif total: 3210m
Voilà vous savez tout sur notre deuxième trek sur plusieurs jours en Amérique du Sud (c’est pas le dernier…). A l’heure où vous lirez ces lignes nous serons en route pour un trek de 8 jours en solo en direction cette fois-ci du Machu Picchu! 😉
NB: Veuillez noter que cet articles contient des liens affiliés vers des sites partenaires. Si vous achetez un produit sur l’un de leur site vous ne paierez pas plus cher mais nous toucherons une petite commission. Ce qui nous aidera à faire vivre ce site Merci! 🙂
Waouh super! ça donne vraiment envie! Il y a des treks plus court? j’imagine que oui, mais je pose la question…^^
J’ai hâte de lire l’article sur les lagunes, j’avais vu des photos splendides sur la lagune 69, ça m’avait vraiment donné envie.
Par contre, si j’ai bien une peur c’est celle du mal des montagnes… Du coup votre témoignage sur le Brésilien, me fait d’autant plus flippé!
Trek très sympa, effectivement ! Cela me rappelle celui que j’ai effectué dans la Cordillère royale, en Bolivie…C’est très bien d’insister sur le MAM ! Car trop de personnes sous estime le risque engendré par l’altitude !Un peu comme on plongée, quoi…Petite précision : il existe en France un laboratoire spécialisé qui teste votre aptitude en montagne! Fréquenté par beaucoup d’expéditions et moi-même à l’époque. C’est l’hôpital Avicéenne à Bobigny, tenu par un spécialiste qui étudie ce phénomène du MAM. N’hésitez pas à le consulter et lire son bouquin (Professeur Richalet, tout savoir sur la santé en montagne!) Voilà pour rassurer ceux qui veulent partir !
Merci pour le partage ! Je pense ajouter ce trek à ma liste de chose à faire durant mon voyage. Merci pour les conseils sur l’altitude, je pense qu’il faudra que je fasse le test, je n’ai jamais rien ressenti, mais je ne me souviens pas du tout des hauteurs que j’ai atteint sur l’ensemble des mes ascensions.
Salut Fabienne et Benoît,
oui, c’est bien la maman d’Olivia qui est devenue accro de votre site 😉 On a plus vraiment l’âge pour se lancer dans des aventures comme vous, mais votre site me fait rêver 🙂 En plus, grandes felicitations, vous pensez à tous, votre site est juste genial!
Pour completer vos trucs et astuces: Merci pour la mise en garde de MAM, ce quelque chose, que beaucoup de gens n’igorent ou pensent, ce n’est pas important. Vu, que ça peut être même mortel, il faut vraiment y insister pour que les gens prennent consience!
En Suisse, il existe dépuis l’ètè 2013 un département au CHUV à Lausanne ou en peut faire des testes. La plupart de caisses maladies le paient. En cas d’une détection du MAM, on peut aussi recevoir un traitement, mais il faut savoir que le traitement est encore en phase de test, on est une sorte de "Versuchskannichen", parce qu’il existe encore une grande vide dans les sciences et on ne sait pas encore pourquoi ça touche les uns mais pas les autres. Mais au mois en prend consience et en essaie d’en savoir plus…
Le traitement est également paié par les caisses.
J’ai pris connaisance de cette département par hasard dans la presse, juste au bonne moment, ou René était en train de préparer une assencion du Kilimandscharo l’été passé. Il a fait ces tests et les médecins l’ont vivement déconseiller de monter au-dessus de 3500-4000m d’altitude.
C’était une trés grande déception pour lui, mais vu les risques, j’étais soulagé, qu’il a pris la bonne décision de renoncer à ce tour. Mais beaucoup des gens se rendent pas compte des risques d’altitude, ils ne prennent souvent même pas au serieux.
Voilà, mes two cents sur votre blog 😉
Bonne route pour vous deux et je me réjouis déjà de lire plus de vos aventures:)
Cordialement, Christiane
C’est une expérience que j’aimerais bien vivre…
Coucou !
Merci beaucoup pour tous ces détails. Nous faisons régulièrement de la rando en montagne, mais on ne dépasse pas les 2 000 m. Faire ce test du MAM serait donc bienvenu, cela nous rassurerait.
C’est un truc qui me fait peur, et puis on ne sait pas d’avance si on sera touché ou non…
A bientôt sur votre futur article 🙂
Marjo
Salut Cecilia,
Pour le Santa Cruz c’est faisable en 3 jours (mais plus rude du coup)… Mais sinon la lagune 69, ou encore la lagune de Wilcacocha sont d’excellentes alternatives sur 1 journée! Mais on prépare un article sur ces marches d’un jour pour la semaine prochaine!
Pour le mal d’alttude c’est effectivement à ne pas négliger, mais après le risque est minime si tu écoute ton corps! Huaraz est à 3300m, à cette altitude tu prend peu de risque et c’est idéal pour s’acclimater! Faut simplement pas jouer avec ses limites, et continuer à monter que lorsqu’on se sent bien. Si ça peut te rassurer nous n’avons eu absolument aucun symptôme de tout notre voyage, seulement Benoit a commencé à sentir quand il a grimpé au Cotopaxi (des 5500m!)
Salut Didier!
Merci pour le message! On va voir si on passe par là en Bolivie aussi, si tu dis que ça te rappelle ça, alors ça doit valoir le détour aussi! 😉
Merci aussi pour les précision pour le MAM, on n’a jamais fait de tests avant, mais ça peut effectivement être une très bonne idée! Après le plus important reste selon moi de motner doucement et surtout d’écouter son corps et savoir renoncer à un projet si on sent que ça ne passe pas!
@The roadandem: Franchement on peut que te le conseiller! On a adoré ce trek! Bon le Pérou c’est le paradis du trek! La on revient d’un trek de 9 jorus pour aller au Machu et c’était incroyable aussi, mais on en reparlera bientôt de ce dernier! 😉
Bonjour Christiane! Merci mille fois pour ce message et les compliments, ça nous fait super plaisir!!!
Merci pour l’info pour le CHUV aussi, j’avoue je serai curieuse d’aller faire le test! Quand nous sommes arrivés à Quito (3300m) il y a 3 mois je ressentais vraiment les effets de l’altitude. Rien que grimper des marches d’escalier ou soulever mon sac à dos m’épuisait totalement. Maintenant même à 4500m je ne ressens plus rien! Mais je crois que c’est surtout parce que nous avons vraiment pris notre temps, et notre corps a pu s’adapter en douceur!
Mais oui, je pense que René a pris la bonne décision, pour avoir vu quelqu’un souffrir de ça de près, je ne peux que confirmer qu’il ne faut vraiment pas rigoler avec ça!
Encore merci pour le message, et au plaisir de se recroiser à notre retour!
Salutations depuis Cusco!
Fabienne
Salut Marjo,
Ne t’inquiète pas trop! Le corps est quand même bien fait, si on lui laisse le temps il s’adapte à tout! C’est juste qu’il ne faut pas essayer de le pousser plus que de raison! Huaraz c’est idéal avec ses 3300m pour s’acclimater quelques jours! Hormis le Brésilien complètement stupide qui est passé de 0m à 4600m en 36h, aucune autre personne n’a eu de problème majeur!
Merci pour ces bons conseils et ce joli trek!
Salut les amoureux!
Merci pour ta réponse Fabienne, hâte de lire ses articles.
Tu me rassures un peu dans tes commentaires, mais je ferais peut être le test avant de partir lol!
A bientôt!
La perte de capacité de concentration, l’irritabilité, maux de tête et vomissements, tous les symptômes cumulés en fait… il faisait la totale votre pote brésilien.
Mais on peut même mourir d’un MAM durant le sommeil… par contre, je pense que je le ferai seul, sans mule, avec mon matos en 2j 🙂
Salut Piotr,
Tu l’as dit, il n’a pas laissé un seul symptôme de côté… Du coup la prochaine fois, je n’hésiterais pas à jouer les rabat-joie et à insister pour qu’il rebrousse chemin. Sur ce coup là je n’ai pas trop osé…
Sinon il est effectivement possible de faire facilement le trek seul (si tu arrives à acheter un ticket d’entrée au parc sans guide). Mais je pense que 3 jours/ 2 nuits c’est quand même plus raisonnable pour profiter pleinement de l’endroit et ne pas uniquement se focaliser sur la performance.
Merci pour ces conseils notamment sur l’altitude, je compte faire ce trek d’ici quelques mois (même si j’ai de nombreuses destinations d’ici là)…
Votre article est vraiment très bien fait et super intéressant, ça me donne envie de le mettre dans les choses à faire. Et justement, si l’on veut le faire sans guide, y a t’il des contrôles à l’intérieur du parc ou uniquement à l’entrée?
Merci d’avance!
Salut Camille
Si vous aimez le trekking, ça serait clairement dommage de passer à côté de ce trek 😉
Et côté contrôle, une fois l’entrée passée, vous serez tranquille. Pas de soucis à l’intérieur!
Bonjours, nous aimerions effectuer ce Trek mais nous avons du mal à trouver des agences sur Internet.
L’agence "AndeanSky" : le site Internet a expiré en Novembre.
Comment peut on réserver ce Trek avant notre départ?
Nous partons 1mois et avons prévu de faire ce Trek à la fin de notre séjour.
Merci d’avance pour vos réponses !
Coucou,
Pourriez vous nous dire ou se situe l’office pour essayer d’acheter les entrées pour le parc a Huaraz?
Merci
Bonjour les ptits suisses 🙂
Cela fait un moment que nous vous lisons et votre blog nous a bien servi à préparer notre propre tour du monde.
Nous avons pu effectuer ce trek il y a une dizaine de jours. Sans guide et en prenant nos billets d’entrée à Vaqueria. Il semble donc que le contrôle soit plus souple ou que nous avions vraiment une mine rayonnante.
Il est faisable en trois jours sans de trop grosses difficultés. le seul hic c’est que nous sommes partis avec un réchaud bois et que : 1) il est difficile d’allumer un feu à 4000m 2) les feux de camp (dc réchaud bois aussi) sont interdits. Heureusement le gardien du refuge de l’Alpamayo est sympa et nous a dépanné en eau chaude .
Nos deux centimes .
Adeline & Baptiste
Salut Baptiste,
Merci pour votre retour d’expérience 😉 Ca devrait servir à d’autres voyageurs étant donné qu’il n’y a vraiment pas besoin d’avoir un guide pour réaliser ce trek 😉 . Pour le réchaud, nous on part toujours avec un réchaud à essence… ça s’allume bien même dans des conditions un peu difficile et on trouve de l’essence partout.
Bonne suite à vous deux
Merci! Votre blog est super! Je suis à Huaraz et ça ne donne vraiment de bonnes infos.
Bonjour Fabienne et Benoit.
En plein préparatifs pour notre tour du monde, votre blog est une mine de conseils, alors merci beaucoup pour ce travail de titans !!
Une question me vient suite à la lecture de la description de votre trek. Vous êtes passés par une agence, donc on vous a prêté du matériel de camping, mais qu’avez vous fait de votre propre matériel et affaires dont vous n’aviez pas besoin pour ne pas vous surcharger ?
Merci beaucoup et au plaisir de continuer à échanger 🙂
Laura
Hello Laura,
Avec plaisir! on est ravi de savoir que les infos de notre blog vous soient utiles pour les préparatifs de votre tour du monde!
Alors pour les treks on faisait toujours la même chose (qu’on soit avec un guide ou pas): On mettait tout le matériel dont on n’avait pas besoin dans nos grosses housses de sac à dos et on les laissaient à l’hôtel (la plupart des guesthouse, hôtel… ont des pièces qu’ils utilisent pour garder les bagages des gens qui partent quelques jours et reviennent ensuite)
n’hésite pas si tu as d’autres questions 😉
Coucou!
Merci pour l’article bien intéressant!
Je suis actuellement à Huaraz et j’ai une folle envie de faire le Santa Cruz. J’avais ce sentiment que je pourrais effectivement le faire seule sans souci. J’ai une bonne tente et un bon sac de couchage (-16° en confort, ça m’a déjà bien servi!), avec lesquels j’ai déjà fait le Quilotoa et 3 jours dans le parc Las Cajas en autonomie aussi. Aucun souci niveau mal d’altitude, mais ces treks ne dépassent pas les 4100m non plus. Je vais déjà faire quelques jours d’adaptation vu que je viens de Lima! Et je sais m’écouter pas comme ce fameux brésilien.
Le seul point négatif serait plutôt que c’est la saison des pluies actuellement, je crois que c’est surtout pour cela que j’hésite encore.
Vous avez déjà eu des retour sur le trek en saison des pluies?
Merci pour toutes ces infos en tout cas et bonne continuation!
Laura
Hello Laura,
Oui si tu sais t’écouter ça ne posera pas de problème et le trek n’est pas spécialement difficile.
Alors on ne saurait pas trop te dire pour la saison des pluies… par contre on a 2 amies qui ont fait le trek en autonomie, tu pourrais peut-être essayer de leur demander –> https://geonautrices.com/trek-santa-cruz-perou/
Bonne continuation 🙂