
Après avoir pas mal souffert les deux premiers jours du trek pour arriver jusqu’aux ruines de Choquequirao (moi à cause du poids du sac à dos et Fabienne de sa gastro…), on s’était quand même refait une petite santé en prenant une journée entière pour visiter les ruines tranquillement.
Bon, qu’on se le dise bien, visiter les ruines ne fut pas de tout repos car ça monte et ça descend tout le temps. Mais sans les sacs à dos sur les épaules, ça nous a quand même fait du bien.
En plus, Fabienne s’est gentiment remise de sa gastro et pouvait de nouveau manger pour reprendre des forces. Autant vous dire que c’était plus que nécessaire car sur le papier, la journée suivante avait de quoi nous faire peur!
Jour 4: Choquequirao – Maizal
Cette journée, on l’avait déjà marquée au feutre rouge avant de partir ;-)… Au programme: une petite montée de 300-400m jusqu’au col de Choquequirao pour s’échauffer suivi d’une bonne descente de 1300m jusqu’au rio blanco avec pour finir en beauté une montée très raide de 1100m jusqu’au hameau de Maizal le tout sur 12kms. On avait déjà mal aux jambes avant de partir ;-).
Recherche de Mule au Choquequirao
Pour être honnête, on avait quand même un peu peur de ne pas y arriver du coup on a essayé de trouver un muletier pour nous donner un coup de main sur cette journée.
Mais on a eu beau essayer de demander au village de Marampata (seul village avec Cachora où il y a des muletiers), nous n’avons pas réussi à trouver de mules. Il faut dire que la plupart d’entre elles étaient déjà réservées par un groupe de touristes qui arrivait le lendemain.
D’autant que les muletiers n’avaient pas l’air très enchantés à l’idée de continuer avec nous sur le “camino de los locos” en direction du Machu picchu.
Mais c’est un peu compréhensible dans le sens qu’on n’avait besoin que d’une seule mule pour seulement 1 ou 2 jours. Pas très intéressant pour les muletiers par rapport à un groupe de 10 touristes. Du coup on a abandonné notre recherche en nous disant qu’on croiserait peut-être un muletier sur le chemin qui serait d’accord d’embarquer nos sacs pour la montée (on pouvait toujours rêver 😉 ).
Partir de bonne heure
Quand la journée s’annonce difficile, la meilleure chose à faire est encore de se lever tôt!
Du coup, réveil à 5h du matin et départ en direction du col du choquequirao à 6h tapante. Vous le savez surement si vous nous suivez, Fabienne n’est pas trop du matin (c’est un euphémisme ;-)). Du coup elle a eu un peu de peine à mettre en route la machine comme on dit. Mais après 1h15 de montée (et quelques jurons de Fabienne) nous étions au col juste à temps pour admirer le soleil se lever sur les ruines embrumées. Une vue qu’on n’est pas prêt d’oublier.

Après une petite pause photo/snacks bien méritée, on attaque la descente en direction du rio blanco. Première bonne surprise, la descente est moins raide que celle du premier jour. Du coup, on peut marcher un peu plus vite sans risquer de se retrouver sur les fesses toutes les 5 minutes. (Avec les gros sacs, la descente ce n’est pas forcément la partie la plus agréable).
Les ruines de Pinchaunuyoc
Après une bonne heure de descente, on atteint les ruines de Pinchaunuyoc qui, bien qu’inconnues, valent vraiment le détour. Le site ressemble à un amphithéâtre de terrasse avec un canal d’eau qui le coupe en deux. A noter que le canal fonctionne encore ici et l’eau dévale joyeusement de terrasse en terrasse (ce qui n’est pas le cas à Choquequirao et au Machu).
On profite une quinzaine de minutes de ce joli site avant de continuer à descendre… c’est qu’on n’a pas vraiment le temps de trainer aujourd’hui! Les paysages du reste de la descente sont vraiment sympas. On découvre des arbres, plantes et oiseaux qu’on n’avait encore jamais vu jusqu’à maintenant. Par contre, on frissonne déjà en observant le sentier qui monte de l’autre côté de la vallée et que nous emprunterons plus tard dans la journée. Ça a vraiment l’air de grimper sec!

Arrivée au Rio Blanco

1h30 plus tard, nous sommes finalement au fond de la vallée, à hauteur du rio blanco (rivière blanche). L’endroit regorge d’orchidées. Je n’en avais d’ailleurs encore jamais vu autant en pleine nature! L’endroit serait parfait pour un pique-nique improvisé s’il n’y avait pas encore ces satanées sandflies pour gâcher la fête. Du coup, on se dépêche de manger en se faisant littéralement dévorer les mains par ces sales bêtes. On aurait quand même bien fait une pause un peu plus longue avant d’attaquer la montée jusqu’à Maizal.
Ici pas vraiment de transition pour mettre la machine en route ;-). Ça grimpe raide dès le début! Mais comme nous sommes parti de bonne heure, il est seulement midi lorsqu’on s’attaque à la montée et on a largement le temps de faire des pauses.
Maizal, enfin!!!
Après 3-4 heures de ce régime, on a aperçoit un panneau qui indique la “ferme valentin”. Le seul endroit où l’on peut encore camper à Maizal. La ferme était indiquée à 15 minutes mais au rythme où on va, il nous faudra une bonne demi heure pour l’atteindre (15 minutes au rythme des locaux on dira 😉 ). Nous sommes accueillis par une grand mère qui vit là seule avec son mari.
Ce sont les derniers habitants de Maizal, les autres ayant décidé de déménager à Yanama, un village un peu plus grand et qui sera notre destination du lendemain. Elle nous indique l’emplacement où l’on peut camper, au milieu de ses poules, cochons et chèvres. La vue vaut son pesant de cacahuètes! Après s’être préparé une grosse platée de polenta, on se couche tôt, épuisés par cette difficile journée.

Infos Jour 4
De Choquequirao à Maizal
- Distance: 12kms
- Dénivelé positif: 1400m
- Dénivelé négatif: 1300m
- Durée: environ 7h30
- Repas: Il n’y a pas de possibilité d’acheter à manger toute la journée jusqu’à Maizal. Un fois là-bas, vous pourrez acheter des biscuits et des boissons mais pas grand chose d’autres (tout était périmé 😉 ). En plus, la grand-mère qui habitait là n’était pas très motivée à cuisiner pour nous du coup il vaut mieux avoir de quoi manger sur soi!
- Mules: Il vaut mieux directement vous organiser au village de Cachora si vous voulez une mule. Le pont qui permet aux muletiers de traverser la rivière le 1er jour (où nous avons pris la nacelle ;-)) doit être maintenant terminé et vous pourrez donc directement louer les services d’un muletier pour plusieurs jours (c’était plus compliqué dans notre cas vu que les mules ne pouvaient pas traverser la rivière). Comptez 60 soles par jour pour une mule et un muletier.
Plus d’Infos:Le début du chemin qui monte au col du choquequirao n’est pas forcément évident à trouver. Depuis le camping, prenez le chemin qui monte au choquequirao par la droite (au début du camping). Vous devriez arriver à une sorte de checkpoint d’entrée des ruines.A cet endroit, tournez à droite en suivant les paneaux indiquant Yanama.
Si vous montez aux ruines par l’autre chemin (au fond du camping), une fois sur la place principale des ruines, suivez le canal d’eau (c’est le canal tout droit que les incas avaient construit pour irriguer la cité). Longez simplement le canal jusqu’à ce que vous croisiez un sentier de rando et tournez à gauche (vous rejoindrez en fait à ce moment là le chemin qui va à Yanama).
Jour 5: Maizal – Yanama
Comme d’habitude en camping, on se lève à l’aube et on fait chauffer un peu d’eau pour se faire un bon mate de coca bien caliente. Bon j’avoue que j’ai plutôt tendance à me faire réveiller à 4h du matin par ces satanés coqs insomniaques mais bon. Nous dormons relativement bien en camping (on a du matériel chaud et confortable. c’est important d’après nous) du coup, on a assez bien récupéré de la longue journée de la veille et on est prêt à entamer la montée jusqu’au col de San Juan (4150m).
Sur le papier cette journée s’annonce facile
La journée s’annonce quand même bien plus courte que celle de la veille (seulement 9,5 km de marche) et pour une fois, on commence par la montée (1100m jusqu’au col de San Juan) et on termine tranquillement avec la descente (700m jusqu’à Yanama).
C’est quand même plus agréable dans ce sens! On demande à la grand mère combien de temps de marche il y a jusqu’au col et elle nous répond: “dos horitas” (2 petites heures)… On s’imagine bien que c’est le temps que mettent les locaux pour monter en courant derrière leurs mules mais on part plutôt confiants.
Nous commençons donc à marcher vers 8h en profitant de la vue qui est simplement magnifique. La première partie de la montée est beaucoup moins raide que la veille, ce qui n’est pas pour nous déplaire. De l’autre côté de la vallée, au loin, on peut voir le col du choquequirao qu’on a passé le matin précédent.

Sur les traces des Incas

Nous atteignons ensuite le début du “chemin inca”… C’est quoi une chemin inca me direz-vous? C’est simplement un chemin qui était utilisé à l’époque par les incas et dont il reste encore à l’heure actuelle quelques traces. En général c’est assez facile à reconnaître, c’est là que commencent les marches d’escaliers (souvenir douloureux de Chine et du mont Emeï ;-))! Du coup, c’est aussi là que ça commence à grimper sec.
Et pour couronner le tout, les incas avaient la fâcheuse tendance à faire des marches d’escalier à hauteur de genoux… Autant vous dire qu’on a vite senti les cuisses chauffer 😉 surtout avec les efforts consentis la veille.
Après 2 bonnes heures et demies à alterner entre escaliers et sentier raide et boueux, nous atteignons les mines Victorias (ancienne mine d’argent, cuivre et plomb abandonnées depuis l’époque de la colonisation… même si on pense avoir entendu des gens travailler dedans).
On repense donc aux “dos horitas” de la grand mère à Maizal et on se dit que pour grimper jusqu’au col en 2 heures depuis Maizal, il faut être une machine! On n’ose même pas imaginer son mari à la grand mère 😉.
Arrivée au col de San Juan et descente sur Yanama
On continue ensuite à monter encore une bonne heure avant d’atteindre finalement le col de San Juan (4150m). ça n’aura pas été de la tarte mais nous sommes récompensé par une vue imprenable sur les montagnes alentours.
Mais après quasiment 5 jours de marche, même un superbe point de vue a de la peine à nous faire oublier notre état de fatigue général. Heureusement que pour aujourd’hui, il ne reste qu’une petite descente (1h30 quand même) jusqu’au village de Yanama.
On est d’ailleurs bien content, une fois arrivé au village, d’être accueilli par des habitants très aimables qui nous ont tout de suite proposé de cuisiner pour nous dans la soirée. On avoue volontiers qu’on n’avait plus trop l’énergie de nous faire à manger. Et bien nous en a pris car le repas qu’on nous aura servi ce soir là fut le meilleur de ces 9 jours (du riz, un très bon morceau de viande avec une sauce tomate et une sorte de guacamole). On se couche donc le ventre plein et en espérant récupérer nos jambes pour la journée du lendemain.

Infos Jour 5
de Maizal à Yanama
- Distance: 9,5kms
- Dénivelé positif: 1100m
- Dénivelé négatif: 700m
- Durée: environ 5h30
- Repas: Vous ne pourrez à nouveau rien acheter à manger jusqu’à Yanama. Mais ce village est quand même plus grand que Maizal. (peut-être 100 habitants) Vous pourrez acheter de quoi cuisiner dans la tienda du camping. (quand on parle de camping c’est plutôt le jardin des gens ;-)). D’autant plus que depuis quelques mois, une route de terre arrive jusqu’au village depuis Totora, ce qui permet de ravitailler le village en voiture (et plus seulement avec des mules comme ça l’était jusqu’à maintenant).
- Eau: Petite remarque concernant l’eau! Il n’y a pas de rivières ou autre point d’eau entre Maizal et Yanama. Soyez donc certain d’en avoir assez avec vous.
Jour 6 : Yanama – Totora
C’est durant cette journée que nous avons passé le point le plus élevé de ce trek de 9 jours : le col Mariano Llamoja (4660m). Comme vous êtes doué en math, vous aurez remarqué que c’est le 3ème jour de suite qu’on grimpe plus de 1000m.
Mais heureusement pour nous (et pour la première fois depuis le début de cette rando), la pente est plutôt douce (1200m sur 9kms)! Mais pas assez pour Fabienne qui commence à sérieusement fatiguer. J’essaie de l’encourager de mon mieux en lui disant que c’est la dernière grosse montée de ce trek mais après 5 jours pas des plus reposants, la tête et surtout les jambes n’y sont plus vraiment de son côté (du coup, je me fais plutôt rembarrer 😉 ).
Je vous disais plus haut que depuis quelques mois, une route de terre arrive jusqu’à Yanama. Du coup, on a scruté en marchant si une voiture pourrait nous pousser quelques kms mais nous n’avons pas vu une seule voiture de la journée… On n’a donc pas vraiment eu le choix que de marcher jusqu’en haut. Ca nous aura pratiquement pris 5 heures à arriver jusqu’au col… une épreuve pour Fabienne qui est arrivée au sommet sur les rotules.
Des paysages de dingue
Côté paysages par contre, il n’y a pas grand chose à redire, ça envoie du lourd! Je me revoyais une semaine plus tôt dans la cordillère blanche sur le trek de Santa Cruz… Les montagnes sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres… et en plus, cerise sur le gâteau, on a croisé pour la première fois des lamas en liberté (bon maintenant qu’on est en Bolivie, on en a croisé plein d’autres).
Cela aura eu le mérite de redonner un peu d’énergie à Fabienne sur cette journée difficile. Le seul petit point négatif, c’est la nouvelle route qui vient abimer un peu cette sublime vallée. Mais bon, vous pouvez quand même imaginer que les gens ont la vie un peu plus facile depuis que la route arrive au village.

La descente jusqu’à Totora se fait assez bien (-1150m sur 7kms). Nous avons alterné entre la route et le sentier histoire de ménager un peu nos genoux. Au loin, on aperçoit le Salkantay (la plus haute montagne de la région et connue pour le trek qui la contourne pour rejoindre le Machu Picchu), signe qu’on se rapproche de notre objectif mais des masses de touristes par la même occasion… ça sent la fin de la tranquillité. Après 3 bonnes heures de descente, on s’arrêtera à la première maison qui nous laissera camper. Et après une bonne casserole de polenta, on file se coucher… C’est qu’il nous reste encore 3 jours de marche jusqu’au Machu!
Infos Jour 6
de Yanama à Totora
- Distance: 16kms
- Dénivelé positif: 1200m
- Dénivelé négatif: 1150m
- Durée: 8h
- Repas: Niveau nourriture, il n’y a rien entre Yanama et Totora. Mais il y’a largement de quoi acheter pour se faire des sandwichs dans les deux villages. Un petit conseil, en arrivant à Totora, nous vous arrêtez pas à la première partie du village et continuer 1 km jusqu’au reste du village. L’emplacement pour camper est meilleur et le petit magasin et bien plus fourni (nous nous sommes arrêté à l’autre évidemment 😉 ).
- Eau: Côté eau, il n’y a pas grand chose pour remplir les bouteilles en chemin. Mais comme on est beaucoup plus haut, il fait aussi beaucoup moins chaud. Du coup, on ne transpire quasi pas et on a besoin d’un peu moins d’eau que sur les 4 premiers jours.
- Informations supplémentaires: Si vous êtes fatigués après les 5 premiers jours et que vous aimeriez prendre un collectivo pour gagner un peu de temps, c’est possible. Mais le collectivo part très tôt de Yanama (genre 4h30 du matin). Il pourra vous faire gagner jusqu’à 2 jours de marche (jusqu’à Playa). Vous pourrez aussi le prendre depuis Totora (vers 6h du matin). Par contre, n’espérez pas faire du stop pendant la journée. sur les jours 6 et 7, nous avons peut-être croisé 2 véhicules. Bref, c’est le collectivo ou rien!
Jour 7: Totora – Playa
Pour être honnête, cette journée (25kms pour 1500m de descente) on ne l’aurait pas marché s’il n’y avait pas des sources d’eau chaude! Ces sources sont à la hauteur du village de Collpapampa situé à une douzaine de kms en contrebas de Totora. Il faut dire qu’après Totora, il n’y a plus vraiment de sentier à part pour couper un peu les lacets que fait la route de terre.

Et comme on descend, on s’enfonce dans la vallée perdant ainsi la magnifique vue qu’on avait plus haut sur les montagnes. Mais bon, on prend notre courage à 2 mains et on commence à descendre. Après 2 heures entre route et sentier, on atteint finalement le village. les sources d’eau chaude se situent encore 15 minutes plus bas, au croisement des 3 vallées.
Des sources d’eau chaude bien méritées
Alors ce croisement de vallées, c’est l’endroit où nous rejoignons l’itinéraire du très populaire trek de Salkantay. Alors il faut savoir que l’itinéraire de ce trek n’est soumis à aucune limitation. (Contrairement au trek de l’incas qui a une limite de personne journalière). Du coup, les agences de Cusco se font un plaisir d’envoyer entre 200 et 300 touristes (si c’est pas plus) par jour sur ces chemins. Bref, pas de quoi se sentir seul.

En général, les gens qui font ce tour dorment au village de Collpapampa la 2ème nuit et se baignent dans les eaux thermales en fin d’après-midi. Mais comme de notre côté, nous sommes arrivés aux sources vers 10h du matin, on a pu profiter du bassin pour nous tout seul. Après 6 jours et demi de marche, je peux vous promettre que la baignade d’une heure dans de l’eau bien chaude ça fait vraiment du bien (et ça nettoie en plus ;-)). Nous avons savouré ce moment comme il se doit ;-).
Quand le stop finit par fonctionner
Il nous fallait ensuite rejoindre le village de Playa où les gens du Salkantay passent en général leur 3ème nuit. Pour cela 2 options: emprunter le sentier de 12kms qui longe la rivière au fond de la vallée ou suivre la route de terre (plutôt 15-16kms) en espérant qu’une voiture passe. Nous avons choisi l’option numéro 2 en espérant être plus chanceux que la veille.
Pourtant, après 2 nouvelles heures de marche, pas l’ombre d’une voiture… Damned! Il nous restait probablement encore 6-7 kms de marche quand enfin une camionnette daigne passer sur la route. On lui fait signe de s’arrêter et le conducteur est d’accord de nous embarquer dans sa remorque jusqu’à Playa pour 5 Soles… Bingo! C’était pas trop tôt.
Arrivée à Playa
20 minutes plus tard, on arrive à Playa et là c’est le choc! Il y’a une trentaine de minivans qui attendent que les touristes aient fini leur lunch, une 50aine de shops, au moins 10-15 campings. Bref, on se rapproche dangereusement du Machu Picchu on dirait!
Comme le chemin Inca qui nous amènera à Hydroelectrica le lendemain commence 2-3 kms plus loin, on n’hésite pas une seconde pour continuer jusque là et quitter cet enfer! Et nous avons bien fait car juste à côté de l’endroit où commence le sentier, il y a un super camping au milieu d’une plantation de café (il y avait seulement un autre groupe à cet endroit). Parfait! en plus de bien manger ce soir là, on aura même du bon café… la classe non?
Infos Jour 7
de Totora à Playa
- Distance: entre 22 et 28kms (en fonction de si vous prenez plutôt la route où le sentier)
- Dénivelé positif: 0m (enfin!!!!)
- Dénivelé négatif: 1500m
- Durée: 6h
- Repas: Plus de problème de nourriture et d’eau à partir de cette étape. On est de retour à la civilisation et il y a des tiendas (petits shops) dans tous les villages.
- Informations supplémentaires: Si vous n’avez pas franchement envie de vous baigner, on vous conseille de prendre le collectivo qui part de Tortora vers 6h du matin pour faire cette étape car les paysages ne sont pas incroyables et vous marcherez en partie sur la route. Sinon, vous pouvez faire comme nous! Peut-être aurez vous plus de chance avec les voitures ;-)… Mais ne comptez pas trop la dessus.
- Informations supplémentaires: On vous déconseille fortement de rester à Playa pour dormir! Comme on vous le disait, cet endroit n’a absolument aucun charme. On vous conseille de continuer 2-3 kms sur la route de terre jusqu’au début du chemin Inca qui mène aux ruine de Llactapata (c’est de là qu’on verra pour la 1ère fois le Machu ;-)). 300M plus loin, il y’a un sentier qui tourne à droite. C’est là que vous trouverez le camping dans la plantation de café ;-).
Rendez-vous au prochain article pour le Machu
Alors voilà, vous savez tout sur la partie la plus sauvage du trek du Choquequirao – Machu pichu. Ces 4 jours n’ont pas été évidents, surtout avec toutes nos affaires sur le dos… Mais les paysages, les ruines incas perdues, les rencontres géniales avec les locaux, les eaux thermales… valaient largement tout ces efforts.
Dans la dernière partie de notre récit, on vous racontera où nous avons apperçu pour la 1ère fois le machu, comment nous avons longé ces fameux rails de train pour atteindre aguas calientes et enfin, notre découverte du Machu Picchu au petit matin après avoir grimpé les non moins fameux escaliers ;-)… Et avec la vidéo du trek en bonus!
Carte de la randonnée en entier:
Note: Vous pouvez télécharger le GPX depuis le site AllTrails
Pour télécharger la trace il vous faut simplement un compte (gratuit). A partir de là, vous pourrez exporter la carte dans le format de votre choix. Note : pour ce trek nous vous conseillons vivement de prévoir un accès à une carte “hors ligne”.
Version gratuite: créez-vous un compte AllTrails et télécharger notre carte au format KML. Importez ensuite cette trace dans l’application Maps.Me (gratuite également).
Alternative: Vous pouvez vous créer un compte AllTrails+ et ainsi accéder à la carte hors ligne depuis votre téléphone. Le compte AllTrails+ coûte normalement 29,99€ / par an mais en passant par notre lien, vous profiter d’un rabais de 30% la première année.
Vidéo de notre trek au Machu Pichu
Et comme promis, voici pour finir la vidéo de ces 9 jours de trek. Vous pouvez retrouver toutes nos vidéos de voyage sur cette page et si vous aimez ça, n’oubliez pas de suivre notre chaine youtube 😉
Retrouvez ici la partie 1 de notre récit du trek de choquequirao – Machu Picchu
Retrouvez ici la partie 3 de notre récit du trek de choquequirao – Machu Picchu
Quelle formidable expérience !
Salut, Magnifique récit, bravo!
On a fait le trek Salkantay il y a 2 ans au mois d’Août, sans guide, et on n’avait pas croisé beaucoup de monde. Peut-être 2 ou 3 groupes seulement. Est-ce que ça aurait déjà tant changé, ou avons-nous été chanceux?!
Bonne continuation en Bolivie!
Sophie
Salut Sophie,
Ecoute, on a seulement croisé les gens du Salkantay à Playa et il y’avait au moins 10 groupes… Et comme on avait vu personne depuis 4 jours, ça nous a fait un choc!
J’imagine que ça dépend quand tu vas à Cusco… mais nous aussi on y était mi-aout! Mais si vous avez fait le trek sans guide, j’imagine que vous ne vous êtes pas forcément arrêté aux même endroits… Peut-être que ça a évolué ou qu’on n’a pas été chanceux ;-)… qui sait? Il faudrait regarder avec qqun qui a fait le trek cette année…
Magnifique, on sent que ce n’était pas facile mais que vous vous êtes régalés.
Il nous tarde d’y être… Bon on a plein de choses à voir avant :p
Petite question, pour camper ça semble être directement dans le jardin de l’un ou l’autre des habitants, quel est le prix ?
Vivement le dernier article !!
Ahhh je savais que j’avais oublié une info ;-)… Alors le camping c’est entre 0 et 5 soles (un peu plus de 1€)… à Yanama et a Totora on a rien payé… à partir du moment ou on achetait un petit truc dans la tienda ;-). A Maizal la petite vieille nous a demandé 3 soles… Enfin bref, ça coûte quasi rien quoi!
Aaaaaaaah! Ihr habt es tatsächlich gemacht. Herzlichen Glückwunsch! Wir sind mittlerweile schon seit über 4 Wochen wieder zu Hause 🙁 Wünschen euch weiterhin eine schöne und erlebnisreiche Reise!
Tricheurs ! Pas le droit d’acheter à manger !!! 🙂 Et puis pas le droit de prendre des raccourcis en taxi, non mais. On doit en chier jusqu’au bout… tssss
Mais trek en gastro, j’avoue, pas top.
Déjà que j’étais hyper impressionnée (non pas que je ne vous en croyez pas capable bien sur 🙂 ), mais alors la faire le trek avec une gastro…. Chapeau bas Fabienne 🙂
Je pense que t’avais le droit de râler hein! lool
Vivement la suite!
Ahhhhh Simon!!!! Gracias für den Tip… Dank euch haben wir eine unglaubliche Erlebniss gehabt! Das war einfach geil (und schwer 😉 )… Das ist schon einfach eine tolle Errinerung.
Ya… werden wir auch einmal zurück zu Hause kommen… :(. Und wie war die Steigung auf den Pisco??? sicher cool nein?
Hoffe wir werden une wieder treffen…
J’ai découvert votre site sur fb et ce que vous faite c’est vraiment génial ! J’ai une petite question concernant l’organisation de toutes ces marches. Comment faites vous pour connaître les sentiers très peu empruntés ? Avec les locaux? Avez vous des guides de marches? Guides touristiques?
Bonne continuation, vous me donnez le moral tous les jours.
Salut Mélanie,
En général même si un sentier est très peu emprunté, il y’a déjà qqun qui en a parlé sur internet… Dans le cas de ce trek par exemple, un couple d’allemand nous a d’abord parlé de la rando en général puis on a cherché plus en détail sur internet pour trouver des informations plus précises. On va aussi parfois dans les agences de voyage en faisant mine de vouloir acheter un tour, juste pour obtenir des infos! Et maintenant qu’on parle espagnol ça aide aussi pour trouver des infos avec les locaux…
Merci de nous suivre 😉 (on va essayer de continuer à te donner le moral ;-))
Merci pour ce superbe récit. Vous avez bien raison de vivre cette expérience de cette manière, la plus authentique possible. Nous avons aussi le désire de faire le Machu Pichu, en version long trek aussi. Donc on va précieusement garder de côté vos conseils. D’ici là il faut qu’on traverse l’Amérique centrale en stop et un bout d’Amérique du Sud avant d’arriver au Péru. On attend la suite avec impatience!
🙂
Salut à vous,
Si vous faites ce trek, vous n’allez pas le regretter… c’était génial!
Ahhh et je suis passé faire un tour sur votre blog que j’ai trouvé très sympa! Bonne continuation en tout cas 😉
Hello!
Je suis impressionnée par votre récit!!! Le souvenir de ces jours de randonnée vous donnera le sourire et des étoiles dans les yeux pendant encore longtemps…
Je me reconnais assez bien dans les moments plus difficiles que vous décrivez, c’est inévitable lors de tels treks. Je maudit tout ce que je peux, je râle… et finalement, je me dis que ça valait vraiment la peine!
En tout cas, j’ai hâte de lire la suite de votre récit et de voir la vidéo!
A bientôt,
Mielle
Salut Mielle,
C’est certain qu’on va s’en rappeller ;-)… Ce genre d’aventure c’est un peu un concentré d’émotions! Il y’a des moments où tu en as raz-le-bol, tu es fatigué, tu jures et 1 heure plus tard tu t’extasies devant un paysage après l’avoir durement mérité… Des sacrés souvenirs quoi!
Tiens c’est marrant, car hier soir Envoyé Spécial diffusait un reportage sur le Pérou et il était justement question du trek de Choquequirao ! On reconnait bien les paysages sur vos photos et notamment le super sentier en zig-zag qui a l’air redoutable ! Ils disaient que ce trek était encore réservé "à une poignée de privilégiés"… mais apparemment ce ne sera pas le cas encore bien longtemps. En tout cas pour l’instant, vous en faites partie !
Bonne suite de périple en Amérique du Sud !
Salut Véro,
Marrant qu’envoyé spécial diffuse un sujet sur le choquequirao… Ils ont parlé du projet de téléphérique??? ça fait un peu flipper cette histoire…
Sinon je ne dirais pas que ce trek est réservé à "une poignée de privilégiés"… il faut juste se donner les moyens de faire partie de ces privilégiés ;-). Bon, faut quand même avoir une petite condition physique mais il ne faut pas avoir peur de se lancer ;-)… ça en vaut la peine!
J’écoutais d’une oreille, je ne me souviens plus s’ils ont mentionné le projet de téléphérique… En tout cas, le lieu a l’air splendide, j’espère qu’il ne va pas trop se dénaturer avec l’arrivée du tourisme…
Vous avez raison en disant qu’il faut se donner les moyens de faire ce trek ! Nous on avait pas eu le courage, après avoir fait celui de Santa Cruz, puis la descente du Canyon del Colca, on en avait plein les pattes… mais quand je vois vos photos, ça donne envie !
Wow les amis, je vous tire mon chapeau! Je ne pourrais jamais faire un truc pareil, mais la première partie me tente beaucoup! Merci!
hello Lucie! hehe merci! Mais je te rassure je ne me sentais pas du tout capable d’un truc comme ça avant non plus!
Mais le Choquequirao vaut définitivement la peine! des projets de Pérou après la Finlande? 😉
Quelques commentaires suite à notre trek fin mars 2015
Nous avons eu beaucoup de boue pour rejoindre le col du Choquequirao. Attention en remontant sur Maïzal, un nouveau chemin est en train d’être construit et il y a de nombreuses chutes de pierre. Bien prévenir de sa présence. Attention aux nombreux glissements de terrain sur cette partie du parcours assez courant en saison des pluies.
Prix du camping à Maïzal : 3 sol/tente et 2 sol/douche (douche froide mais qui fait quand même du bien après la montée pour rejoindre Maïzal)
Nous avons eu beaucoup de boue pour rejoindre le col de San Juan mais pas plus que les jours précédents.
Abri au col de San Juan. Le chemin pour redescendre sur le village de Yanama est en cours de réfection car il a été bien détruit lors de cette dernière saison des pluies.
Nous avons logé au 1er camping à gauche en arrivant à Yanama : 2 sol/tente + douche comprise. Très bon accueil de nouveau. De nombreuses tiendas dans le village mais peu de fruits et légumes.
Attention aux navettes entre Yanama, Totora et Playa. Quand nous sommes passés fin mars, la piste reliant Yanama était coupée depuis 2 mois et cela semble courant à chaque saison des pluies. Il n’y avait donc aucun véhicules reliant ces deux villages (seulement quelques motos).
Pour atteindre le col de Marianu LLamoja, prenez absolument les petits chemins qui coupent tous les virages de la piste. Tous les locaux les prennent. Ils ne sont pas très difficiles à trouver et évitent 4,5km (11,5 km par les raccourcis et 16 par la piste). Cela est encore plus important pour la descente sur Totora : 7kms au lieu de 15kms.
Nous avons logé au camping que vous avez conseillé : Camping « gratuit » si achats dans la petite tienda ou sinon repas à 8 sol. Douche chaude possible à 10 sol (nous ne l’avons pas testée).
Nous nous sommes également renseigné sur le prix d’un collectivo pour rejoindre Playa (départ entre 5h30 et 6h30) : 20sol/pers et sinon possibilité certains jours d’attraper un camion pour 10sol/pers. La route était encore fermée à 1km de Totora (gros glissement de terrain pendant cette saison des pluies) mais un véhicule peut vous récupérer juste après (soit 15 min de marche de Totora). Nous avons opté pour l’option stop à partir du village de Collpapampa et nous avons eu beaucoup de chance : un 4X4 nous a descendus jusqu’à Playa gratuitement (ce qui nous a permis de doubler tous les groupes arrivant du Salkantay . Nous avons du pu rejoindre les ruines de LLactapacta dans la journée. Nous avons dormi au camping juste en dessous avec une vue magnifique sur le Machu Picchu. Par contre, ils sont en train de construire un lodge à cet endroit et la propriétaire nous a dit qu’une fois terminée elle refuserait peut être les campeurs (mais encore rien de sûr surtout pour des petits groupes je pense) : 3sol/tentes pour l’instant. Rien pour manger par contre.
Pour la fin du parcours rien à ajouter. Nous avons pris un train de retour d’Aguas Calientes le matin à 8h30 qui était le moins cher à 51€. Attention on nous a rapporté de très mauvaises expériences sur les bus reliant Hydroelectrica à Cusco pendant la période de pluies. Les locaux nous ont conseillé à plusieurs reprises de prendre un bus local (ou collectivo) jusqu’à la grosse ville suivante puis de prendre un bus local jusqu’à Cusco et non un bus touristique.
Pour conclure, c’est vraiment un très beau trek, plein de belles rencontres et surtout très tranquille ! Merci encore à vous deux d’avoir publié ces 3 articles bourrés d’infos utiles !
Merci encore pour ton retour Stephanie,
ça avait l’air d’être qqch cette année la saison des pluies… je me rappelle encore que c’était pas mal boueux pour aller au col de San Juan… mais alors je n’imagine pas dans votre cas. Encore bravo à vous 😉
Merci beaucoup pour toutes vos infos sur ce superbe trek! Nous venons juste de le terminer et je viens donc participer à la conversation pour donner qq infos aux prochains candidats.
Tour d’abord nous on a pris des mules à Cachora, chez Luisa et Dayme (kuychy22@hotmail.com), comptez 100soles/jour pdt 7 jours, il va jusqu’à Yanama. C’est vraiment agréable de grimper tous ces cols sans être trop chargé et en plus Dayme est un passionné qui monte le Choque depuis 30ans et il adore faire le guide!
Attention beaucoup de boue en avril/mai 2018, la saison des pluies s’éternise un peu…
A Yanama, ne comptez pas trop sur le colectivo, il ne passe pas tous les jours…
Les thermes de Collpapampa n’existent plus, si vous voulez vous reposer, faites comme nous, allez à Santa Theresa avant ou après hydroelectrica (10soles les thermes ouvertes 24h/24).
Dernière info, le long du trek les campings coutent désormais tous 5soles/tente, sauf celui du choqué qui est gratuit.
Enfin, ne vous inquiétez pas, le téléphérique n’est pas près de voir le jour, ils n’ont déjà pas assez d’argent pour poursuivre les recherches…
En tout cas c’est le meilleur trek qu’on ait fait de notre vie!!!
Bonjour,
nous venons de faire ce trek (mai 2018) et tenions à vous remercier pour toutes vos infos qui nous ont été si précieuses, et qui surtout nous ont motivés à le faire ! D’ailleurs nous avons rencontré un autre couple de Français au Choquequirao qui s’est également motivé à partir de votre blog, vous êtes de vraies stars ! 😉
Petites précisions :
– les prix ont bien bien augmenté. De Cusco à Cachora nous avons voulu prendre un taxi car nous sommes partis trop tard pour le bus. Tous nous proposaient 200 à 230 soles. Nous avons fini par convaincre un petit taxi de le faire pour 100 soles, mais il a visiblement accepté sans réfléchir car le trajet était assez long, beaucoup plus que ce qu’il pensait. Il nous a demandé 30 de + et on a accepté car le pauvre a dû taper 6h de route A/R en plein après-midi…
-Pour l’entrée au Choquequirao c’est désormais 60 soles ! apparemment possibilité de négocier le tarif étudiant mais nous n’avons pas essayé.
– La fréquentation s’est bien accrue et les tours organisés avec des mules sont désormais monnaie courante. Cela reste beaucoup plus sauvage que le Machu évidemment mais n’espérez pas être tous seuls là-bas. Il y a une moyenne de 20 visiteurs par jour. Interdit de camper dans les ruines, tout le monde au même camping, du coup on perd un peu l’aspect seul au monde que vous nous décriviez.
– Par contre le téléphérique n’est pas prêt d’être construit ! Ils annoncent 2021 sans conviction, on a croisé un guide qui nous a expliqué que personne ne voulait payer donc que pour l’instant c’était juste en stand by, les travaux n’ont même pas commencé.
– Un couple que nous avons rencontré à voulu prendre une voiture à Yanama, c’était très compliqué et cher, il n’y avait pas de collectivo (je ne sais pas si c’est la période). Du coup ils l’ont pris à Totora.
– Nous avons pris le collectivo de Totora, non pas pour aller à Playa mais pour aller aux termes et commencer notre rando de là… SNIF elles n’existent plus !! 🙁 du coup on a démarré la rando sur le chemin au bord de la rivière et franchement c’était une très belle journée, qui faisait du bien aussi physiquement. Je pense qu’en passant par la route ce n’est pas beau et pas intéressant, mais le chemin était vraiment chouette côté rivière. On s’est fait une pause dans la rivière d’ailleurs ça faisait du bien de faire trempette. Il y avait en effet un peu de monde du Salkantay mais vraiment pas méchant, on arrive à marcher seul la plupart du temps.
– une fois Playa passée on a voulu aller dormir au camping des ruines de Llactapata mais on est parti un peu tard. Du coup on s’est arrêté au camping à peu près 40 minutes avant les ruines. Gratuit si tu achètes qqchose à la tienda, le spot est magnifique, avec des balançoires au dessus des montagnes, et surtout le couple qui tient l’endroit est absolument adorable, le coeur sur la main, et super agréable de discuter avec eux. Ils ont quitté Lima pour s’installer ici, au calme. On recommande clairement ce camping ! Pas de vue sur le Machu (mais je trouve que la vue sur le Machu n’est pas forcément la meilleure car on ne voit quasiment rien des ruines à ce moment-là) mais sur toute une chaine de montagnes superbes (avec même un mont enneigé !)
Pour le Machu, on nous a conseillé de le faire l’aprem car bcp moins de monde et moins de brume, et on a bien fait. En effet en ce moment il y a encore énormément de brume le matin. On a eu du coup un beau soleil jusqu’aux couleurs chaudes du tombant, c’était chouette, et surtout pas trop de monde, ce qui était une de nos craintes principales (+ une grass’mat haha!)
Pour le reste, tout est dit. On a adoré ce trek et on est content de l’avoir fait sans mules (d’ailleurs on s’est renseigné et c’est effectivement 45 soles pour la mule + 40 pour le cavalier – possibilité de négocier de 5 ou 10 soles grand max si plusieurs jours).
Merci encore !
Hello Magalie,
Merci pour ton super retour d’expérience et tes compliments! Ca va certainement aider beaucoup d’autres voyageurs à se lancer dans l’aventure 🙂 . Et c’est cool d’entendre que le téléphérique n’existe pas encore et que le trek est encore intéressant. ahhhh ça nous en rappelle des souvenirs 😉
Avec plaisir ! On a aussi suivi vos pas pour El Rincon au Chili (c’était un bon 1er trek pour se mettre en jambes tranquillement suite à notre arrivée en Amérique du Sud), et je pense qu’on va suivre également vos conseils pour quelques balades boliviennes ! Encore merci !
Yes cool!!! Profitez à 200% 😉